Cette tablette tactile dispose d'une bonne configuration matérielle et est proposée sur le site du constructeur sans OS, avec le socle et la housse. Après un peu de configuration, elle est tout à fait agréable à utiliser.
Cette page traite de l'installation et de la configuration d'Ubuntu sur une tablette Airis Kira Slimpad.
Le tableau suivant récapitule la prise en charge du matériel du portable par les différentes versions d'Ubuntu. Il utilise les notations suivantes :
Version | Installation | Affichage | Son | Wifi | Webcam | Souris sur écran | Luminosité | Socle | Hibernation | HDMI |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
12.04 LTS (Natty Narwhal) | Live-cd sur clef USB |
Utilisateurs du Wiki possédant cet ordinateur, fonctionnel :
Pour installer Ubuntu sur la tablette, il est nécessaire de disposer d'un live-USB. Une fois la clef insérée, vous pouvez procéder à l'installation. Pensez à vous munir d'un clavier et d'une souris USB. Ils sont nécessaires pour l'installation et pour les réglages de base. Ensuite (si tout va bien), vous n'en aurez plus besoin.
Pensez à cliquer sur la petite icône "Accessibilité" pour demander le clavier virtuel sur la fenêtre de démarrage.
Même si le bureau Unity peut paraître sympathique, il est extrêmement difficile à utiliser en mode tablette. Au premier redémarrage, passer sur le mode par défaut "Ubuntu Classique".
KDE4 est probablement le meilleur environnement de bureau pour une tablette. Le clic droit n'est tout simplement quasiment jamais requis (je n'ai pas d'exemple d'obligation de clic droit). La luminosité est réglable de base très simplement via l'icône de gestion de l'alimentation (la batterie). Je suggère de régler l'icône de gestion d'énergie afin qu'elle s'affiche en permanence, même quand la tablette est sur secteur et la batterie complètement chargée, afin de garder le réglage de la luminosité à porté de main. Le seul gros problème est l'utilisation de lanceurs sur le bureau. Cliquer est difficile car on bouge et ça déplace l'icône au lieu de la lancer la plupart du temps. On peut s'en passer.
Ensuite, XFCE s'en sort pas mal et sa rapidité au démarrage permet d'avoir une tablette rapidement utilisable (15 seconde de boot + quelques secondes pour l'affichage de la session) et c'est agréable. Après installation d'un thème GTK agréable si on n'aime pas ceux qui sont proposés de base, on obtient un environnement tout à fait utilisable. Cependant, le clic droit est nécessaire pour régler le réseau / désactiver le Wi-Fi par exemple. Des manipulations sont également nécessaire pour permettre le réglage de la luminosité d'une manière simple (ajout de deux lanceurs sur le tableau de bord, utilisant xbacklight qui est décrit plus bas). Pour le clic droit, l'utilisation de mousetweak peut convenir. En jouant avec l'option "threshold", on arrive à avoir un clic droit utilisable.
Pour les environnement GTK comme Gnome Classic ou XFCE, il est nécessaire d'activer l'option /apps/gksu/disable-grab afin de pouvoir utiliser un clavier virtuel quand un mot de passe est demandé.
Gnome3 en version normale ne fait malheureusement pas l'affaire pour la simple raison que les demandes de mots de passe et l'exécution rapide de programme par le raccourci Alt+F2 empêche l'utilisation de tout clavier virtuel.
Les utilisateurs de Debian apprécieront le clavier virtuel "Florence", qui semble malheureusement cassé (mai 2012) (les touches qui affichent des images n'affichent plus leur logo (zoom+, zoom-, masquer, configuration, tab, shift, …), mais reste quand même utilisable malgré ça. Il sera cependant plus difficile à prendre en main et il faudra deviner la place des touches si on ne les connaît pas déjà). Florence n'existe plus, il faudra utiliser onboard par exemple.
Les nouvelles barres de défilement d'Ubuntu sont impossibles à utiliser sur la tablette. Il faudra par conséquent les désinstaller en supprimant les paquets overlay-scrollbar et liboverlay-scrollbar-0.1-0.
Dans le mode tablette, le fait de bouger le doigt sur l'écran est comme un clic gauche. Donc, pas de bouton droit, ni de bouton du milieu, ni de molette (scroll).
Pour régler ce problème, tout comme celui du clavier virtuel, rendez-vous dans Système → Préférences → Outils d'accessibilité puis :
Créez aussi dans le tableau de bord un lanceur d'application personnalisé pour le clavier virtuel "onboard". Si vous le fermez, vous devez pouvoir le relancer facilement.
Si vous avez un utilisateur avec un mot de passe, le coffre-fort de clefs contenant votre clef Wi-fi ne devrait pas vous ennuyer. Une fois en session, le wi-fi se connecte automatiquement.
Si vous avez un utilisateur qui entre en session automatiquement, le coffre-fort vous demande le mot de passe du Wifi. Vous pouvez désactiver cette option en allant dans "modifications des connexions".
Vous pouvez régler quelques éléments graphiques pour rendre la navigation plus facile :
Lors de l'utilisation sur batterie, il se peut que le réglage de la lumière soit impossible : c'est le capteur de lumière qui prend le contrôle et le réglage est impossible. Solutions :
sudo su -c "echo 0 > /sys/devices/platform/asus_laptop/ls_switch"
À chaque fois que la tablette s'arrêtera brutalement (plus de batterie, faux contact avec les prises usb,…), le capteur de lumière reprend le contrôle de la luminosité sur batterie.
Si la tablette s'arrête brutalement, il est possible que Grub-pc vous demande de choisir comment redémarrer.
Il est possible de naviguer dans grub avec un clavier USB, ou sinon, avec le rond à côté de la diode en haut à gauche de l'écran. Un appui court sur ce rond fait flèche du bas, et un appui long fait entrée.
L'écran de verrouillage ne vient pas avec un clavier virtuel ! Sélectionnez "Changer d'utilisateur" et vous récupérerez le clavier virtuel onboard. Ensuite, allez dans les préférences de Onboard et cochez "Affichez onboard lors du verrouillage de l'écran".
À l'heure actuelle, il semblerait que la prise en charge de ces touches ne soit pas correctement réalisée. Il a notamment été constaté dans certains cas qu'au bout de plusieurs tentatives pour utiliser le clic droit sur le clavier Onboard, la tablette plante complètement et il faut l'éteindre. Il est donc recommandé, pour l'heure, de s'abstenir d'utiliser ces touches.
(: à compléter).
Cette tablette est équipée d'une puce Chrontel CH7036, qui clone l'affichage de l'écran de la tablette et le met à une résolution correspondant à celle de votre écran HDMI. Il semblerait qu'elle soit limitée à une résolution de 1 366 × 768 maximum, la tablette est donc condamnée à ne jamais afficher de résolution supérieure à celle-ci. Dommage ! L'HDMI est non fonctionnel de base. Il faut installer un paquet qui n'existe pas au format deb. On peut trouver ce paquet ici: http://download.meego.com/live/home:/dvanholst:/chrontel/MeeGo_1.2/i586/chrontel-1.0-4.5.i586.rpm Il faut installer ce paquet avec alien.
Mais il semblerait qu'il soit de temps en temps à l'origine d'une instabilité : il fait clignoter l'écran plusieurs fois jusqu'à rendre la tablette inutilisable et le redémarrage nécessaire (je ne sais pas pourquoi, mais ça a l'air plus marqué sous XFCE que sur KDE). Si cela vous arrive, sachez que le paquet installe un raccourci dans /etc/xdg/autostart : tiitoo-hdmi.desktop. J'ai pris le parti de le déplacer sur mon bureau. Ainsi, il ne se lance plus automatiquement, plus de mauvaise surprise au mauvais moment, et quand j'ai besoin de l'HDMI, je lance le raccourci juste avant de brancher. Pour info, le raccourci lance la commande "tiitoo-hdmi.sh startup".
Si l'écran commence à clignoter anormalement, déconnectez-vous vite avant de perdre l'affichage et de devoir redémarrer. Un premier clignotement au démarrage et au branchement d'un câble HDMI est normal, c'est un comportement que l'on retrouve sous Windows.