Le projet Samba est surtout connu pour le partage de fichiers selon le protocole SMB développé par Microsoft. La version 4 de ce logiciel apporte la fonctionnalité supplémentaire d'un contrôleur de domaine Active Directory (Active Directory Domain Controller - AD DC). Cette fonctionnalité inclue en natif les services DNS, LDAP, Kerberos, RPC et SMB 3.0 ainsi que la distribution et la gestion des GPO.
Samba AD DC permet de créer un DC compatible avec les produits Microsoft Windows Server allant de 2000 à 2012. Cependant, toutes les fonctionnalités avancées ne sont pas encore implémentées. Selon les cas, probablement au sein des PME, Samba AD DC pourrait parfaitement remplacer ces produits.
La liste des versions de Samba ainsi que leur support est disponible sur Release Planning and Lifetime. De plus, l'historique des versions stables est également disponible.
Samba en version 4 est devenu la version de base du paquet samba à partir de Trusty 14.04 LTS.
La version de Samba peut légèrement évoluer avec les mises à jour de sécurité. A la sortie de Bionic 18.04 LTS, la version est 4.7.6. La documentation qui suit est basée sur cette dernière version. Néanmoins, elle essaye de montrer quelques différences qui peuvent exister entre cette version et les précédentes.
Avant toute installation, il est nécessaire de définir son environnement. Ainsi, il sera possible de configurer correctement son serveur. Le reste de cette documentation se basera sur les paramètres suivants 1):
Nom de domaine | example.com |
Royaume (realm) | EXAMPLE.COM |
Nom de NetBIOS | example |
Nom du serveur | ubndc01 |
Adresse IP du serveur | 192.0.2.11 |
Rôle du serveur | DC (contrôleur de domaine) |
Afin de bénéficier de l'ensemble des fonctionnalités de Samba, il est nécessaire d'activer les ACL et les attributs étendus (user_xattr) sur les partitions concernées par Samba. Pour ce faire, il faut ajouter dans le fichier /etc/fstab les options acl et user_xattr aux partitions en question. L'ajout de l'option barrier=1 protège les transactions tdb contre la corruption des fichiers (notamment sam.ldb) lors d'une coupure d'électricité ou tout autre crash système. Celle-ci est fortement recommandée sur un DC.
Exemple d'une partition dans le ficher /etc/fstab
UUID=8059560e-4a78-445b-a363-b3c197b4c7ea / ext4 defaults,acl,user_xattr,barrier=1 0 1
Après avoir modifié le fichier /etc/fstab, il faut redémarrer la machine ou remonter la partition pour que la modification soit effective. Par exemple :
sudo mount -o remount /
Le noyau d'Ubuntu provenant des dépôts a bien les options2) XATTR, SECURITY et POSIX_ACL pour les systèmes de fichier ext3 et ext4. Toute autre situation nécessitera de vérifier que ces options aient bien été activées lors de la compilation du noyau pour le système de fichier choisi.
Afin de vérifier le bon fonctionnement des ACL et des attributs étendus, il faut se reporter aux sections Test des ACL et Test des attributs étendus.
Active Directory nécessite une synchronisation de temps précise entre les postes clients et le(s) DC(s). Il est vivement recommandé de mettre en œuvre le protocole NTP ou tout autre solution de synchronisation du temps (Time Synchronisation).
A titre d'exemple, voici un fichier de configuration simplifiée de ntp qui conviendra sur le DC
driftfile /var/lib/ntp/ntp.drift logfile /var/log/ntp # Specify one or more NTP servers. server 0.ubuntu.pool.ntp.org server 1.ubuntu.pool.ntp.org server 2.ubuntu.pool.ntp.org server 3.ubuntu.pool.ntp.org # By default, exchange time with everybody, but don't allow configuration. restrict default kod notrap nomodify nopeer mssntp # Local users may interrogate the ntp server more closely. restrict 127.0.0.1
MANQUE LA CONFIGURATION DE LA CARTE RESEAU
Il faut installer le paquet samba
Cette solution s'adresse aux personnes qui connaissent déjà bien le sujet et qui savent ce qu'apporte une version plus récente que celle disponible dans les dépôts. N'hésitez pas à consulter la page Build Samba
Ceci constitue l'étape unique qui va créer le premier domaine dans la forêt. Cette étape est indispensable si vous n'avez pas d'autres DC (Samba ou Microsoft).
Préalablement à l’initialisation de Samba, il faut supprimer ou renommer le fichier smb.conf
sudo mv --backup=t /etc/samba/smb.conf /etc/samba/smb.conf.old
L'initialisation va créer plusieurs fichiers type base de données stockés dans /var/lib/samba/private/ ainsi que le fichier /etc/samba/smb.conf. Pour connaître, l'ensemble des options relatives à l'initialisation, il est recommandé d'exécuter
samba-tool domain provision --help
Parmi celles-ci, il est recommandé d'utiliser au moins les deux options suivantes
sudo samba-tool domain provision --use-rfc2307 --interactive
Si les valeurs satisfont, il ne faut alors que les valider par ENTER
Realm [EXAMPLE.COM]: Domain [EXAMPLE]: Server Role (dc, member, standalone) [dc]: DNS backend (SAMBA_INTERNAL, BIND9_FLATFILE, BIND9_DLZ, NONE) [SAMBA_INTERNAL]: DNS forwarder IP address (write 'none' to disable forwarding) [192.0.2.1]: Administrator password: Retype password:
rm -rf /var/lib/samba/private/*
sudo samba-tool user setpassword administrator
Pour cette documentation, les paramètres suivants seront utilisés 4):
Nom du serveur | ubndc02 |
Adresse IP du serveur | 192.0.2.12 |
Rôle du serveur | DC (contrôleur de domaine) |
Préalablement à l'initialisation de Samba, il faut supprimer ou renommer le fichier smb.conf
sudo mv --backup=t /etc/samba/smb.conf /etc/samba/smb.conf.old
L'initialisation va créer plusieurs fichiers type base de données stockés dans /var/lib/samba/private/ ainsi que le fichier /etc/samba/smb.conf
sudo samba-tool domain join example.com DC -U administrator --realm=EXAMPLE.COM
Vérification de la résolution du nom 'ubndc02.example.com'
host -t A ubndc02.example.com. ubndc02.example.com has address 192.0.2.21
En cas d'erreur, il faut ajouter ou corriger l'enregistrement DNS
samba-tool dns add ubndc01 example.com ubndc02 A 192.0.2.21 -U administrator
Vérification de la résolution de l'alias du nom sur base du GUID de l'objet. Cette première commande va permettre de trouver le GUID de l'objet. Au besoin, il faut installer le paquet ldb-tools.
sudo ldbsearch -H /var/lib/samba/private/sam.ldb '(invocationId=*)' --cross-ncs objectguid # record 1 dn: CN=NTDS Settings,CN=UBNDC02,CN=Servers,CN=Default-First-Site-Name,CN=Sites,CN=Configuration,DC=example,DC=com objectGUID: df4bdd8c-abc7-4779-b01e-4dd4553ca3e9 # record 2 dn: CN=NTDS Settings,CN=UBNDC01,CN=Servers,CN=Default-First-Site-Name,CN=Sites,CN=Configuration,DC=example,DC=com objectGUID: 4a6bd92a-6612-4b15-aa8c-9ec371e8994f # returned 2 records # 2 entries # 0 referrals
Vérification de la résolution de l'alias du nom 'df4bdd8c-abc7-4779-b01e-4dd4553ca3e9._msdcs.example.com'
host -t CNAME df4bdd8c-abc7-4779-b01e-4dd4553ca3e9._msdcs.example.com. df4bdd8c-abc7-4779-b01e-4dd4553ca3e9._msdcs.example.com is an alias for ubndc02.example.com.
En cas d'erreur, il faut ajouter ou corriger l'enregistrement DNS
samba-tool dns add ubndc01 _msdcs.example.com df4bdd8c-abc7-4779-b01e-4dd4553ca3e9 CNAME ubndc02.example.com -U administrator
Il est possible qu'il manque encore d'autres enregistrements DNS. L'administrateur devra les ajouter manuellement.
Avant de démarrer Samba AD DC, il est important de vérifier la bonne configuration du DNS. Le fichier /etc/resolv.conf devrait contenir
search example.com nameserver 127.0.0.1
En fonction de la configuration réseau utilisée, ces paramètres peuvent être statiques ou gérer par un autre sous-système (se référer à Comment configurer son réseau local ?, Configuration d'un DNS alternatif et netplan)
Le service Samba se gère de préférence via systemd et la commande systemctl mais peut également se gérer via Upstart et la commande service. Avant de démarrer Samba AD DC, il faut d'abord arrêter les services smbd et nmbd (samba.service).
sudo systemctl stop samba.service sudo systemctl start samba-ad-dc.service
Pour connaître l'ensemble des services démarrés par samba :
sudo samba-tool processes Service: PID ----------------------------- dnsupdate 959 nbt_server 933 rpc_server 932 cldap_server 942 winbind_server 949 kdc_server 943 samba 0 dreplsrv 948 kccsrv 956 ldap_server 938
On y voit, dans l'ordre, les services suivants DNS, NetBIOS, RPC, Connection-less LDAP (CLDAP), WinBind, KDC (Kerberos Distribution Center), DSDB Replication (Directory Service DataBase Replication), KCC (Knowledge Consistency Checker), LDAP. Tous ces services sont configurés soit dans /etc/samba/smb.conf, soit dans les fichiers /var/lib/samba/private/*.
Samba AD DC est composé de beaucoup de services différents qui interagissent. Les tests qui suivent se focaliseront sur l'un ou l'autre point.
Pour tester les ACL, il faut installer le paquet acl.
Le paquet acl va, entre autre, installer les commandes setfacl et getfacl afin de définir et lire les ACL sur un fichier.
Pour vérifier le fonctionnement des ACL, on peut exécuter les commandes ci-dessous sur un fichier d'une partition qui a les ACL activé.
touch test.txt setfacl -m g:adm:rwx test.txt getfacl test.txt
Le résultat de cette dernière commande doit retourner quelque chose semblable à :
# file: test.txt # owner: user1 # group: user1 user::rw- group::rw- group:adm:rwx mask::rw- other::r--
Si aucune erreur n'est retournée, les ACL sont bien activées et utilisables.
Pour tester les attributs étendus, il faut installer le paquet attr. Ce paquet devrait déjà être installé car il s'agit d'une dépendance de samba.
sudo apt-get install attr
Le paquet attr va, entre autre, installer les commandes setfattr et getfattr afin de définir et lire les attributs étendu d'un fichier.
Pour vérifier le fonctionnement des attributs étendus, on peut exécuter les commandes ci-dessous sur un fichier d'une partition qui a les attributs étentus activé
Pour ajouter des attributs étendus :
touch test.txt setfattr -n user.userName -v userValue test.txt sudo setfattr -n security.secName -v secValue test.txt
Pour voir les attributs étendus d'un fichier :
getfattr -d test.txt
# file: test.txt user.userName="userValue"
getfattr -n security.secName -d test.txt
# file: test.txt security.secName="secValue"
Si aucune erreur n'est retournée, les attributs étendus sont bien activés et utilisables.
Pour tester le DNS, il faut installer le paquet dnsutils. Ce paquet devrait déjà être installé car il s'agit d'une dépendance de ubuntu-standard.
Le paquet dnsutils va, entre autre, installer les commandes dig, nslookup et nsupdate afin d'interroger et mettre à jour le serveur DNS. Ce paquet n'installe pas un serveur DNS.
Une configuration fonctionnelle du DNS est essentielle pour assurer le bon fonctionnement de Samba et de l'AD. Sans les bons paramètres, Kerberos ne fonctionnera pas, entraînant le non-fonctionnement des services de base ! Afin d'éviter de perdre son temps à cause d'un problème DNS, il faut attraper le réflexe de systématiquement vérifier le bon fonctionnement du DNS. La connaissance des requêtes adéquates pour identifier chaque problème est également nécessaire. Pour plus d'information, consulter DNS Administration et administrer Samba AD depuis windows .
Pour que le serveur DNS interne puisse fonctionner, le port 53 udp/tcp ne doit pas être utilisé par d'autres programmes (tel qu'un autre serveur DNS, Dnsmasq, etc…). Dans le cas contraire, des erreurs seront visible dans le fichier …
... Failed to bind to 0.0.0.0:53 TCP - NT_STATUS_ADDRESS_ALREADY_ASSOCIATED ...
Pour vérifier quel programme écoute sur le port 53
sudo netstat -tunpel | grep ":53"
Voici quelques requêtes de base permettant de tester les records du DNS
dig ubndc01.example.com ... ubndc01.example.com. 900 IN A 192.0.2.11 ... ;; SERVER: 127.0.0.1#53(127.0.0.1) ...
On voit sur la dernière ligne mise en évidence ici, quel serveur a répondu à la requête. Si ce n'est pas le bon serveur, il faut vérifier le fichier /etc/resolv.conf.
dig -t SRV _kerberos._tcp.example.com ... _kerberos._tcp.example.com. 900 IN SRV 0 100 88 ubndc01.example.com. ...
dig -t SRV _ldap._tcp.example.com ... _ldap._tcp.example.com. 900 IN SRV 0 100 389 ubndc01.example.com. ...
dig doc.ubuntu-fr.org ... doc.ubuntu-fr.org. 1276 IN A 86.65.39.28 ...
En cas d'absence de réponse, il faut vérifier qu'il y ait une ligne dns forwarder pointant vers l'IP d'un serveur DNS externe au domaine dans le fichier /etc/samba/smb.conf
... dns forwarder = 192.0.2.1 ...
Si tel est le cas, il faut vérifier qu'il s'agisse de la bonne IP et que la requête aboutisse correctement sur cet autre serveur DNS. Par exemple avec :
dig doc.ubuntu-fr.org @192.0.2.1
Pour tester le Kerberos, il faut installer le paquet krb5-user
Le paquet krb5-user va, entre autre, installer les commandes kinit et klist qui permettent d'interroger et tester un serveur kerberos. Ce paquet n'installe pas un serveur kerberos.
Lors de l'initialisation, le fichier de configuration du serveur Kerberos5) de Samba est automatiquement crée et se trouve sur /var/lib/samba/private/krb5.conf. Son contenu par défaut est :
[libdefaults] default_realm = EXAMPLE.COM dns_lookup_realm = false dns_lookup_kdc = true
Les commandes fournies par le paquet krb5-user (kinit, klist, …) utilise le fichier de configuration /etc/krb5.conf qui a été crée lors de l'installation du paquet krb5-config. Dans ce fichier, seule 1 partie est utile :
[libdefaults] default_realm = EXAMPLE.COM ...
Voici quelques commandes permettant de tester le serveur Kerberos :
kinit administrator@EXAMPLE.COM password for administrator@EXAMPLE.COM: Warning: Your password will expire in x days on ...
La même commande en omettant le @ nom du royaume doit donner le même résultat. Dans ce cas, kinit prend la valeur du default_realm inscrite dans le fichier de configuration /etc/krb5.conf
klist Ticket cache: FILE:/tmp/krb5cc_1000 Default principal: administrator@EXAMPLE.COM Valid starting Expires Service principal 03/03/14 20:17:43 04/03/14 06:17:43 krbtgt/EXAMPLE.COM@EXAMPLE.COM renew until 04/03/14 20:17:35
Pour tester les SMB, il faut installer le paquet smbclient
Si samba a été installé à partir des sources, il faut veiller à avoir une smbclient en version 4 également.
smbclient -L localhost -U% Domain=[EXAMPLE] OS=[Unix] Server=[Samba 4.1.3-Ubuntu] Sharename Type Comment --------- ---- ------- netlogon Disk sysvol Disk IPC$ IPC IPC Service (Samba 4.1.3-Ubuntu) Domain=[EXAMPLE] OS=[Unix] Server=[Samba 4.1.3-Ubuntu] Server Comment --------- ------- Workgroup Master --------- ------- WORKGROUP
Un AD DC possède toujours les partages netlogon et sysvol. Ils sont nécessaires au fonctionnement d'AD. Ces partages doivent se retrouver dans le fichier de configuration de samba /etc/samba/smb.conf.
smbclient -L localhost -UAdministrator Enter administrator's password: ...
Le résultat doit être identique au précédent si on introduit le bon mot de passe pour le compte administrator.
La commande samba-tool permet de voir l'état de réplication.
samba-tool drs showrepl
Au besoin, il faut utiliser l'option -U administrator pour obtenir le résultat.
Les rôles FSMO 6) sont, selon Microsoft 7), au nombre de 5 :
Le projet Samba a ajouté à ceux-ci 2 rôles supplémentaires 10)
La commande samba-tool permet de voir les propriétaires de chaque rôle FSMO. L'exécution doit se faire sur un contrôleur de domaine.
sudo samba-tool fsmo show SchemaMasterRole owner: CN=NTDS Settings,CN=UBNDC01,CN=Servers,CN=Default-First-Site-Name,CN=Sites,CN=Configuration,DC=example,DC=com InfrastructureMasterRole owner: CN=NTDS Settings,CN=UBNDC01,CN=Servers,CN=Default-First-Site-Name,CN=Sites,CN=Configuration,DC=example,DC=com RidAllocationMasterRole owner: CN=NTDS Settings,CN=UBNDC01,CN=Servers,CN=Default-First-Site-Name,CN=Sites,CN=Configuration,DC=example,DC=com PdcEmulationMasterRole owner: CN=NTDS Settings,CN=UBNDC01,CN=Servers,CN=Default-First-Site-Name,CN=Sites,CN=Configuration,DC=example,DC=com DomainNamingMasterRole owner: CN=NTDS Settings,CN=UBNDC01,CN=Servers,CN=Default-First-Site-Name,CN=Sites,CN=Configuration,DC=example,DC=com DomainDnsZonesMasterRole owner: CN=NTDS Settings,CN=UBNDC01,CN=Servers,CN=Default-First-Site-Name,CN=Sites,CN=Configuration,DC=example,DC=com ForestDnsZonesMasterRole owner: CN=NTDS Settings,CN=UBNDC01,CN=Servers,CN=Default-First-Site-Name,CN=Sites,CN=Configuration,DC=example,DC=com
Dans l'exemple ci-dessus, on voit que le contrôleur de domaine ubndc01 possède tous les rôles.
La commande samba-tool permet de transférer les rôles FSMO d'un contrôleur de domaine à l'autre11). L'exécution doit se faire sur le contrôleur de domaine qui reprend le(s) rôle(s).
sudo samba-tool fsmo transfer --role=all -U administrator FSMO transfer of 'rid' role successful FSMO transfer of 'pdc' role successful FSMO transfer of 'naming' role successful FSMO transfer of 'infrastructure' role successful FSMO transfer of 'schema' role successful ERROR: ...
Il est possible de transférer tous les rôles en même temps avec l'argument all (comme dans l'exemple ci-dessus) ou de transférer un rôle à la fois. Il est possible de recevoir des messages d'erreurs lors de l'exécution. Il faut réessayer et patienter. Après un certains temps (5 à 10 minutes, le temps d'une réplication), ça devrait être en ordre et visible avec la commande samba-tool fsmo show.
Après avoir transférer les rôles que possédait un contrôleur de domaine (s'il en possédait), l'administrateur peut le retirer du domaine avec la commande samba-tool. L'exécution doit se faire sur le contrôleur de domaine que l'on retire du domaine avec un compte local (pas du domaine).
sudo samba-tool domain demote -U administrator Password for [EXAMPLE\administrator]: Deactivating inbound replication Asking partner server ubndc02.example.com to synchronize from us Changing userControl and container Demote successful
Si vous prévoyez la migration depuis un domain Samba NT4 existant vers un domaine Samba AD, reportez-vous à la page Classic Upgrade HowTo
Le wiki Samba (en anglais) met à disposition de nombreuses documentations complémentaires
Des réflexions sur SELinux et les permissions de contrôle d'accès pouvant prévenir des connexions utilisant l'AD, sont disponibles sur la page Paramétrages contrôle d'accès Samba AD DC.
Reportez-vous la documentations utilisateur du wiki samba pour plus d'informations et tutoriels.