Si vous souhaitez seulement savoir si votre système est configuré pour les disques durs SSD, rendez-vous directement sur cette section de page.
Les disques électroniques sont constitués de mémoire flash, ils sont plus rapides et plus résistants aux chocs que leurs équivalents à plateaux (les HDD), mais leurs cycles d'écriture sont limités.
Afin d'allonger leur durée de vie, vous pouvez utiliser au mieux Ubuntu pour l'usage d'un disque électronique.
Note importante : on a désormais suffisamment d'années de recul sur l'utilisation des SSD pour se rendre compte qu'ils ont en général une très grande robustesse au niveau des cycles d'écritures. Donc il est conseillé avant de tenter toute optimisation qui ne serait pas vraiment utile de juger de la rapidité à laquelle on use son SSD. On peut suivre cette usure au fil du temps avec des outils qui analysent les données SMART ( smartmontools, Gnome-disks )
En général, pour une utilisation classique la plupart des optimisations du taux d'écriture sont inutiles.
Les disques durs traditionnels sont constitués de plateaux magnétiques et d'une tête de lecture mobile alors que les disques électroniques sont équipés de mémoire Flash. L'appellation « disque électronique » ou « disque SSD » est d'ailleurs un abus de langage puisqu'il n'y a pas de disque.
Les avantages de cette technique sont :
Néanmoins, les disques électroniques n'ont pas que des avantages, et on peut leur reprocher :
certains indiquent cependant que "un SSD, ce n'est pas plus « fragile » qu'un disque mécanique. Certaines études tendraient même à montrer l'inverse."
Ce mécanisme permet de réorganiser les données sur le disque, pour permettre de conserver de bonnes performances après des écritures aléatoires.
La plupart des disques l'intègrent aujourd'hui.
C'est un procédé utilisé par les contrôleurs de disques SSD. Elle consiste à répartir l'usure des puces mémoires en écrivant le moins souvent possible dans les même cellules, et en profitant ainsi au maximum du nombre de cycles de lecture-écriture de chacune des cellules. De ce fait, avec un bon algorithme d'égalisation de l'usure, on arrive à faire en sorte qu'un disque électronique ait une durée de vie de l'ordre de plusieurs années.
→ Plus d'informations sur Wikipédia
La commande TRIM que nous verrons plus tard, permet d'augmenter la quantité de cellules considérés comme vides par le disque électronique et donc d'améliorer cette opération. Si la prise en charge de la commande TRIM est active : plus le disque électronique contient d'espace vide, plus l'usure sera gérée de manière optimale.
L'alignement des partitions consiste à faire coïncider le début des partitions avec les blocs physiques du disque. Peu important sur un disque dur (sauf les 4K), il améliore les performances et la durée de vie sur les disques électroniques.
Cette opération est maintenant faite automatiquement à l'installation d'Ubuntu si vous choisissez de refaire la table des partitions.
Les disques électroniques écrivent par blocs de 4 Kio, mais effacent par blocs de 128 ou 512 Kio, ce qui impose alors de nombreuses lectures ou de nombreux déplacements pour effacer des blocs, et donc une baisse énorme des performances du disque. La commande TRIM tend à réduire, voire à supprimer, cette baisse de performance grâce au travail en commun du système d'exploitation et du disque électronique.
Contrairement à ce qui est souvent dit, tous les SSD sont "TRIMé" par défaut à partir de 14.04 LTS. Seul quelques rares SSD ont été blacklistés à cause de bugs de firmware les concernant (On peut souvent lire que seuls les Intel et Samsung ont le TRIM à la volée actif par défaut, ce qui n'était le cas que pour une version de développement d'Ubuntu 14.04, la restriction a été retirée après des tests supplémentaires dans la version finale).
Vous pouvez vérifier la prise en charge de la commande TRIM par votre SSD par la commande suivante où vous remplacez /dev/sda par l'identifiant de votre disque :
sudo hdparm -I /dev/sda | grep TRIM
Une sortie vide indique que la commande TRIM n'est PAS prise en charge par votre disque électronique. Sinon, une ligne doit clairement indiquer la prise en charge de la commande TRIM.
Exemple en cas de succès :
* Data Set Management TRIM supported (limit unknown)
Notez encore une fois que depuis Ubuntu 14.04 LTS, la commande TRIM est activée par défaut1). L'usage de la méthode décrite ici n'est pas recommandée actuellement par Ubuntu.
Il suffit d'ajouter l'option discard
dans les lignes correspondant aux partitions Ext4 sur le disque électronique dans le fichier /etc/fstab :
gksu gedit /etc/fstab
Et :
# /dev/sda1 UUID=f0d9c48e-00c4-4225-ab21-1c5a42194bc8 / ext4 noatime,errors=remount-ro 0 1
devient :
# /dev/sda1 UUID=f0d9c48e-00c4-4225-ab21-1c5a42194bc8 / ext4 noatime,discard,errors=remount-ro 0 1
Dès le prochain démarrage, la commande TRIM sera activée de façon entièrement transparente.
Justification : Si le disque électronique est constamment réécrit, il peut rapidement venir à bout de blocs vierges et donc les performances reviendront au même à ce qu'elles seraient si la commande TRIM n'était pas exécutée avec la méthode du script …
: C'est pourtant la méthode qui semble actuellement implémentée et conseillée par ubuntu et d'autres distributions (modulo le fait que le cron est hebdomadaire).
Il n'est pas recommandé le montage des fichiers systèmes avec l'option "discard", car cela se traduira probablement par une baisse des performances en utilisation normale. Cependant, vous pouvez utiliser TRIM en exécutant la commande fstrim occasionnellement ou de créer votre propre tâche cron qui exécute fstrim via un calendrier.
Pour activer le TRIM de votre SSD sur Ubuntu, il suffit d'ouvrir un terminal et exécutez la commande suivante :
sudo fstrim -v /
Vous pouvez exécuter la commande ci-dessus de temps en temps pour éviter la dégradation des performances sur les SSD.
Combien de fois vous devez l’exécuter ?
Cela dépend de combien de fois des fichiers sont supprimés à partir de votre SSD. Vous verrez une erreur si vous essayez d'exécuter la commande avec un lecteur qui ne prend pas en charge TRIM.
Si vous souhaitez exécuter TRIM régulièrement, vous pouvez simplement créer une tâche cron qui exécute la commande fstrim pour vous. Voilà comment faire une tâche cron qui le fera automatiquement d'abord, exécutez la commande suivante pour ouvrir l'éditeur de texte de nano avec les permissions root:
sudo nano /etc/cron.daily/fstrim
Saisir ou copier et coller le code suivant dans le fichier :
#!/bin/sh fstrim /
Enregistrez le fichier en appuyant sur Ctrl + O et appuyez sur Entrée pour confirmer. Appuyez sur Ctrl + X pour fermer nano après avoir sauvegardé le fichier.
Dernièrement, exécutez la commande suivante pour rendre le script exécutable :
sudo chmod +x /etc/cron.daily/fstrim
Ubuntu va maintenant lancer fstrim via un calendrier, comme il le fait pour d'autres tâches de maintenance du système.
Cette méthode n'est nécessaire que dans le cas d'une partition principale Ext3 ou d'un noyau inférieur à 2.6.33. Il est conseillé d'exécuter la commande TRIM manuellement environ une fois par mois pour une utilisation normale du disque électronique. On ne peut pas lancer la commande TRIM manuellement sur une partition utilisée. Il faudra donc amorcer le système d'une clef USB autonome ou d'un disque dur externe.
Nous allons utiliser le script wiper.sh qui est fourni avec le paquet hdparm. Il faut la version 9.28 ou une plus récente de hdparm. On peut vérifier la version dans un terminal :
hdparm -V
/cdrom/hdparm-9.xx
)en lançant : cd /cdrom/hdparm-9.*
make sudo make install
wiper
: cd wiper''
sudo bash wiper.sh /dev/sda1
sudo bash wiper.sh --commit /dev/sda1
Si tout se passe bien, vous devriez pouvoir réamorcer le système de votre disque électronique. Il faut malheureusement recompiler et réinstaller hdparm à chaque démarrage sur la clef USB (à moins d'avoir une clef USB en mode persistant).
Grâce au même script wiper.sh
que précédemment, nous pouvons exécuter la commande TRIM sur une partition NTFS. C'est très utile dans le cas d'un double amorçage GNU-Linux/Windows (XP ou Vista) qui ne prennent pas en charge la commande TRIM.
Il faut que le volume NTFS ne soit pas en cours d'utilisation (il doit être démonté).
Le script wiper.sh
se trouve normalement dans une archive, dans le dossier /usr/share/doc/hdparm/wiper/. Nous allons donc lancer :
cd /usr/share/doc/hdparm/wiper/ sudo gzip -d wiper.sh.gz sudo fdisk -l # Pour repérer votre partition NTFS sudo umount /dev/sdxx # Remplacez /dev/sdxx par l'identifiant de votre partition NTFS, pour la démonter sudo bash wiper.sh /dev/sdxx # Simulation de la commande TRIM
Si tout se passe bien pendant la simulation, vous pouvez exécuter réellement la commande TRIM :
sudo wiper.sh /dev/sdxx --commit
## "This is where we finally discover whether the filesystem actually ## supports --fallocate or not. Some folks will be disappointed here."
Le choix du système de fichiers pour un disque électronique est problématique. En effet, comme on l'a dit précédemment, on cherche à éviter au maximum les écritures inutiles sur un disque électronique pour en préserver au maximum la durée de vie. Par la même occasion, les systèmes de fichiers modernes sont tous journalisés, c'est-à-dire qu'ils stockent de nombreuses informations sur les accès aux fichiers, ce qui génère de nombreuses écritures mais garantit également dans une certaine mesure la sécurité des données en cas de plantage du système. On se trouve donc devant un conflit d'intérêt.
Le BTRFS est certes le meilleur système de fichiers, mais étant encore « en développement », il est à proscrire pour les non avertis (malgré tout sa stabilité/fiabilité est devenue tout à fait potable à partir de Ubuntu 13.04).
Il faut malgré tout préciser que les disques électroniques ont été conçus pour être utilisés sur des systèmes d'exploitations modernes, utilisant tous des systèmes de fichiers journalisés, comme NTFS sous Windows, HFS+ sous Mac OS X, et Ext4 sous GNU-Linux. On peut donc clairement modérer les répercussions négatives de ces systèmes de fichiers sur l'usure d'un disque électronique.
Le principal intérêt des systèmes de fichiers journalisés est de garantir une bien plus grande sécurité des données en cas de plantage du système ou d'extinction brutale de la machine. La journalisation entrant en conflit avec la durée de vie des disques électroniques, il est difficile de faire un choix.
Néanmoins, ce qui ressort des discussions sur la toile et des déclarations des fabricants autant que des sites spécialisés est que l'égalisation de l'usure permet de s'affranchir de ce problème, en gérant directement au niveau du contrôleur (un petit processeur en interne dans le disque électronique) l'usure des puces mémoire. L'utilisation des systèmes de fichiers Ext4 ou ReiserFS ne devrait donc poser aucun problème sur les disques électroniques assez récents (à partir de 2016 ???), qui incorporent une bonne gestion de l'égalisation de l'usure.
Pour finir, on soulignera que seul Ext4 et BTRFS prennent en charge la commande TRIM à la volée pour les disques électroniques qui le permettent (voir le paragraphe sur la commande TRIM). Sur les disques électroniques actuels, la prise en charge de la commande TRIM a une conséquence bien plus bénéfique sur leur durée de vie que l’absence de journalisation.
Désactiver la journalisation permet de ne pas générer d'écritures en dehors de l'écriture brute de données. Sans journal, un système de fichiers n'est plus capable de savoir quand des données ont été interrompues en pleine écriture. Le tout peut créer des défections en cas de coupure de courant, etc.
Le journal est une petite partie du système de fichier écrite à chaque changement du système de fichier. Ce journal est situé invariablement au même endroit du disque dur. Cette dernière caractéristique fait que l'on peut être préoccupé par l'usure de cette partie du disque électronique si votre disque électronique a une mauvaise gestion de l'égalisation de l'usure.
Si vous le voulez vous pouvez donc désactiver la journalisation de Ext4.
sudo tune2fs -l /dev/sda1 | grep feature Filesystem features: has_journal ext_attr resize_inode dir_index filetype extent flex_bg sparse_super large_file huge_file uninit_bg dir_nlink extra_isize
sudo tune2fs -O^has_journal /dev/sda1 sudo e2fsck -f -v -C0 /dev/sda1
(Si votre partition est une partition système, le procédé devra être fait à partir d'un cédérom ou d'une clef USB autonome par exemple. Au cours de la manipulation en live il faut démonter le disque concerné).
Les systèmes POSIX ont l'intérêt d'identifier clairement /var comme le dossier système dont les fichiers sont modifiés le plus fréquemment. Ainsi, si l'on monte /var et /home sur les partitions d'un disque mécanique, l'usure du SSD sur lequel est monté la racine du système est grandement réduite. Par ailleurs, si le disque mécanique ne contient que /var et /home, il peut tourner à faible vitesse (< 6000 tours/minute) pour réduire la consommation, le bruit et l'usure mécanique.
Le système utilise un certain nombre de fichiers temporaires, qu'il n'est pas nécessaire de conserver d'un démarrage à l'autre. Il est ainsi possible de les placer dans la mémoire vive (qui est vidée à l'arrêt de l'ordinateur) au lieu de les avoir sur le disque électronique.
Pour mettre les fichiers temporaires en mémoire vive, ouvrez le ficher /etc/fstab avec les droits d'administration et ajoutez-y la ligne suivante (ici, pour une taille maximale de 1 Gio) :
tmpfs /tmp tmpfs defaults,size=1g 0 0
Sous GNU-Linux, il y a une quantité impressionnante de fichiers logs (journaux d'activité) générés par le système, les démons, des processus divers et des applications.
Tous ces fichiers n'ont aucune incidence sur le système ou les applications – ce ne sont que des rapports d'activité de processus internes – et de surcroît ils n'ont pas d'intérêt particulier pour l'utilisateur lambda.
On peut monter ce dossier en mémoire vive au démarrage.
Il suffit d'effectuer (presque) la même chose que pour /tmp
, en ajoutant dans /etc/fstab la ligne :
tmpfs /var/log tmpfs defaults,nosuid,nodev,noatime,mode=0755,size=5% 0 0
Après un redémarrage, tous ces fichiers de journalisation seront écrits dans un dossier temporaire en mémoire vive et perdus à l'arrêt du système.
Même technique que précédemment, mais il est toutefois conseillé d'être équipé d'un minimum de 6 Gio de mémoire vive pour cette opération.
tmpfs /var/cache/apt/archives tmpfs defaults,size=4g 0 0
Avant le prochain redémarrage, il faut également vider le cache d'apt, via cette commande :
sudo apt-get clean
Cette opération, fortement déconseillée, a cependant un défaut : en cas d'impossibilité pour votre machine, d'accéder à l'Internet, vous ne pourrez pas installer les paquets qui seraient restés dans le cache lors d'un redémarrage. Par contre, sachant que tous les fichiers sont téléchargés en mémoire vive, votre système pourra installer des logiciels et se mettre à jour bien plus vite, tant par le débit en lecture de la mémoire vive, que le fait de soulager le disque électronique en lecture, permettant ainsi un débit optimal en écriture. Enfin évidemment, vu la fréquence d'apparitions de mises à jour, autant économiser la durée de vie du disque électronique au maximum.
Vous pouvez ajouter autant de dossiers que vous souhaitez en mémoire vive. Contrairement à Windows et ses disques virtuels réclamant immédiatement la mémoire allouée sur la mémoire vive, ici son utilisation est dynamique : ne sera donc consommé que ce qui est utilisé par les dossiers mis en mémoire vive.
Même technique que pour ci-dessus, il suffit de remplacer le chemin /tmp par /home/nomd'utilisateur/.cache, ce qui donne :
tmpfs /home/nomd'utilisateur/.cache tmpfs defaults,size=1g 0 0
Vu les temps d'accès des disques électroniques, il est inutile de conserver les caches d'applications indéfiniment.
Avant l'opération, pensez à supprimer le contenu du dossier « .cache » de votre dossier personnel.
Pour que Firefox place son cache dans « /tmp » (qui est en mémoire vive) :
about:config
dans Firefox ;browser.cache.disk.parent_directory
et entrez dans la case /tmp
.Autre option : désactiver le cache de Firefox.
Si le repertoire /var continue d'être stocké dans le SSD, il peut être intéressant d'interdire la compression des vieux fichiers de trace ou leur conservation en durée exagérée voir pour cela la page logrotate.
Il est possible de ne pas créer de partition d'échange durant l'installation d'Ubuntu en définissant les partitions manuellement (avancé). Cela permet de forcer l'utilisation de la mémoire vive et d'économiser l'espace qu'aurait pris cette partition sur le disque dur ! Mais cette opération est hautement déconseillée !
La partition d'échange sert en effet aussi pour bénéficier de l'hibernation (mise en veille prolongée) et aussi permet de soulager la mémoire vive en cas de pénurie, sans ça l'ordinateur figerait purement et simplement pendant un certain nombre de secondes et finira par fermer aléatoirement un programme pour permettre de continuer à utiliser l'ordinateur dans de bonnes conditions.
Pour ne pas utiliser la partition d'échange, il existe deux méthodes :
Si vous souhaitez tout de même utiliser la seconde méthode, ouvrez le ficher /etc/sysctl.conf (avec les droits d'administration) et ajoutez à la fin :
vm.swappiness=5
Vous pouvez changer « 5 » par « 1 » qui indique d'utiliser la partition d'échange que lorsqu'il ne reste que 1 % de disponible en mémoire vive, « 2 » quand il reste 2 %, etc.
Utilisez l'option noatime
pour éviter d'écrire sur le disque la date du dernier accès en lecture lorsqu'il n'y a pas d'écriture.
De nos jours ubuntu utilise par défaut l'option relatime qui est une variante de noatime, vous n'avez donc rien à faire si vous utilisez Ubuntu 12.04 LTS ou une version plus récente.
en 20.04 ,dans fstab une partition sans l'option …time
/etc/fstab # / was on /dev/sde3 during installation UUID=525a0522-f476-4670-bc78-063abbf871c5/ ext4 errors=remount-ro 0 1
est montée avec relatime
mount /dev/sde3 on / type ext4 (rw,relatime,errors=remount-ro)
nodiratime
est superflu, car noatime
est un sur-ensemble de nodiratime
(qui est alors sous-entendu), voir la source.
En modifiant /etc/fstab
avec les droits d'administration, vous pouvez ajouter l'option noatime
dans les lignes correspondant à de l'Ext4 sur un disque électronique. Par exemple :
UUID=57480a3f-e7db-4a5e-9fca-7df45f5a7d9d / ext4 noatime,errors=remount-ro 0 1
Depuis quelques années, le logiciel écrit ses traces de fonctionnement de façon standard dans le répertoires /var/log/journal. Pour raison de compatibilité avec le passé, il duplique dans les fichiers /var/log/syslog et /var/log/kern. Cependant il faut savoir tourner la page. Surtout qu'il fournit un outil de consultation dans le nouveau mode et pas dans l'ancienne méthode. voir l'explication
head -13 /etc/rsyslog.d/50-default.conf # Default rules for rsyslog. # # For more information see rsyslog.conf(5) and /etc/rsyslog.conf # # First some standard log files. Log by facility. # auth,authpriv.* /var/log/auth.log #*.*;auth,authpriv.none -/var/log/syslog #cron.* /var/log/cron.log #daemon.* -/var/log/daemon.log #kern.* -/var/log/kern.log #lpr.* -/var/log/lpr.log
Il est possible de faire la modification en lignes de commandes
sudo cp -v /etc/rsyslog.d/50-default.conf /etc/rsyslog.d/50-default.conf.REF sudo sed -ri 's/^(\*\.\*;auth,authpriv\.none)/#\1/;s/^(kern\.\*)/#\1/' /etc/rsyslog.d/50-default.conf
Puis faire la prise en compte
systemctl restart systemd-journald sudo logrotate -f /etc/logrotate.conf
et réaliser l'épuration
sudo rm -v /var/log/kern* sudo rm -v /var/log/syslog*
→ Voir le vocabulaire de la technique des disques électroniques juste au-dessus !
Par défaut, à l'installation, Ubuntu aligne les partitions automatiquement (y compris en partitionnement manuel).
Si vous voulez en être sûr, tapez la commande ci-dessous :
sudo fdisk -lu /dev/sda
Vous obtiendrez alors une réponse comme ceci :
Disque /dev/sda: ---- Go, -------------- octets --- têtes, -- secteurs/piste, ------ cylindres, total ------- secteurs Unités = secteurs de 1 * 512 = 512 octets Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes Identifiant de disque : ---------- Périphérique Amorce Début Fin Blocs Id Système /dev/sda1 XXXX YYYY ZZZZ 83 Linux
Vous pouvez alors vérifier que le début de chaque partition ("XXXX") est un multiple de 2048 (secteurs). Comme un secteur fait 512 octets, et que 2048 × 512 = 1 Mio, votre disque électronique est aligné A partir de 2018 (et surement avant aussi), fdisk fait cette vérification pour vous. Si le disque n'est pas aligné, vous verrez le message suivant : "La partition X ne démarre pas sur une limite de secteur physique."
(Car Ubuntu ne peut pas réaligner les partitions que Windows aurait pu créer non alignées par erreur… À voir si Windows continue de mal aligner les partitions après Windows XP. Windows 7 a une bonne prise en charge des disques électroniques, ça ne devrait plus être le cas.)
Si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez utiliser au mieux Ubuntu pour votre disque électronique.
Cette partie est inutile si vous utilisez une version encore maintenue par Ubuntu, l'alignement se fait automatiquement avec n'importe quelle méthode « normale » de partitionnement.
Cette méthode semble donner de bons résultats.
Pour Ubuntu, il faut amorcer un système d'un cédérom ou d'une clef USB autonome. Une fois connecté, en console, on se servira de parted
. On se retrouve donc sur l'invite de parted, première vérification : la version du disque électronique :
(parted) print Model: ATA INTEL SSDSA2M040 (scsi) Disk /dev/sda: 40,0GB Sector size (logical/physical): 512B/512B
Ici, mettre à jour le micrologiciel si besoin est pour profiter de toutes les évolutions techniques de votre disque électronique. Vous trouverez la documentation nécessaire sur le site du fabricant. La taille d'un bloc, étant d'un multiple de 1024 Kio, et un secteur représentant 512 octets, on en déduit que chaque bloc est composé de 2048 secteurs (1024 Kio ÷ 512 octets). On va donc aligner les partitions en comptant le nombre de secteurs, de manière que chaque début de partition tombe sur un multiple de 2048, soit un début de bloc. D'autre part, afin de tenir compte du premier secteur réservé par le MBR, on va volontairement décaler la première partition jusqu'au premier secteur multiple de 2048. Cela ne gâche qu'un seul Mio et permet de rester aligné quoi qu'il arrive.
Error: /dev/sda: unrecognised disk label
C'est que vous n'avez pas de table de partition, alors tapez :
(parted) /dev/sda mklabel msdos
puis recommencez.
Commençons par déterminer quel est le dernier secteur du disque électronique, en changeant d'abord l'unité utilisée pour afficher les informations de ce dernier (l'unité devient le secteur) :
(parted) unit s (parted) print free Number Start End Size Type File system Flags 63s 78165359s 78165297s Free Space
À l'aide d'un petit tableau dans une feuille Calc (que vous pouvez télécharger ici), on calcule, à partir de la taille souhaitée des partitions, le secteur de début et de fin de chacune des partitions en suivant la règle suivante : Taille de la partition en secteurs = taille de la partition en Mo * 1024 * 1024 / 512. Une partition est donc définie par son secteur de début et son secteur de fin, ce dernier étant le secteur de début + la taille de la partition en secteur - 1 (on retranche 1 pour tenir compte du secteur du début). La partition suivante commence au secteur suivant qui sera forcément, grâce à la méthode de calcul, un multiple de 2048. Donc, on déduit le tableau suivant :
Partition | Point de montage | Début | Taille (Mio) | Fin |
---|---|---|---|---|
/dev/sda1 | / | 2048 | 8400 | 17205247 |
/dev/sda2 | swap | 17205248 | 256 | 17729535 |
/dev/sda3 | /home | 17729536 | 29500 | 78145535 |
Alors, dans parted, il devient très simple de créer ses partitions à partir des infos calculées :
(parted) mkpart primary 2048 17205247 (parted) mkpart primary 17205248 17729535 (parted) mkpart primary 17729536 78145535
On peut vérifier le résultat une fois les partitions créées :
(parted) print Number Start End Size Type File System Flags 1 2048s 17205247s 17203199s primary 2 17205248s 17729535s 524287s primary 3 17729536s 78145535s 60415999s primary
Si on affiche à nouveau les informations avec l'octet comme unité, on peut vérifier la taille des partitions de manière plus parlante :
(parted) unit MB //ou unit GB (parted) print Number Start End Size Type File System Flags 1 1,05MB xxxxMB xxxxMB primary 2 xxxxMB xxxxMB xxxxMB primary 3 xxxxMB xxxxMB xxxxMB primary
Il ne reste plus qu'à placer le drapeau "boot" sur la première partition pour s'assurer du bon fonctionnement du gestionnaire d'amorçage et du chargement du futur SE :
(parted) set 1 boot on
Vérification du résultat :
Number Start End Size Type File System Flags 1 0,00GB 8,40GB 8,40GB primary boot
Il faut maintenant créer les systèmes de fichiers. Ici, on passera par Ext4, que l'on montera ensuite avec l'option noatime pour ne pas provoquer d'écriture lors d'une simple lecture. Là encore, on se sert des options de formatage du système de fichiers Ext4 pour aligner la partition. Il faut aligner la partition avec des blocs logiques de 4 Ko (4096 o), et un "stride" respectant l'alignement des blocs physiques du disque électronique. Les blocs logiques font 4 Ko, on sait que les blocs physiques font 128 Ko, on aura donc un "stride" de 32 (128 Ko / 4 Ko). Cette histoire de "stride" n'est pas claire, mais l'utilisation de ces deux valeurs permet visiblement de tout aligner correctement. On crée donc les systèmes de fichiers ext4 sur les partitions adéquats :
mkfs.ext4 -b 4096 -E stride=32 /dev/sda1 mkfs.ext4 -b 4096 -E stride=32 /dev/sda3 mkfs.ext4 -b 4096 -E stride=32 /dev/sda4
Si vous souhaitez utiliser ReiserFS, il est possible de formater vos partitions en forçant la taille des blocs logiques, mais pas le "stride". Ne sachant pas quelle est l'influence de ce paramètre, je ne sais pas si cela va réellement dégrader les performances ou pas, mais a priori, cela reste négligeable voire inexistant :
mkreiserfs -b 4096 /dev/sda1
Même si, en fin de compte, on ne monte pas forcément cette partition (ou alors on en minimise l'accès), Ubuntu impose d'avoir une partition d'échange au moment de l'installation, donc autant que cette dernière soit également alignée. Ensuite, lors de l'installation, on définit les point de montage, mais on ne les formate pas. Ils le sont déjà, et un nouveau formatage ne réutiliserait pas forcément les valeurs de bloc et de "stride" que l'on a utilisées, ruinant alors l'alignement.
Avec cette méthode, on ne change que la façon de compter les partitions, mais pas celle de compter les blocs. Ainsi, on gardera les mêmes partitions que dans la méthode précédente, avec les mêmes secteurs de début et de fin, mais on utilise une autre façon de créer les partitions.
Le problème de la méthode précédente est qu'elle se limite à 4 partitions, puisque les tables de partitions standards se limitent à 4 partitions primaires. Une autre solution consisterait à ne créer qu'une partition étendue sur l'intégralité du disque dur, et de tailler ses lecteurs logiques dedans. Néanmoins, il existe une autre façon de créer ses partitions : utiliser une table de partition de type GPT. Avec ce type de table, qu'on pourrait qualifier de "moderne", la nuance entre partition principale et étendue n'existe plus, toutes les partitions étant du même type (primaire), et il n'y a plus de limite au nombre de partitions que l'on peut créer sur un disque.
Ceci mis au clair, on peut découper le disque, toujours avec Parted. Pour cela, une fois Parted lancé, on commence par créer la table GPT (c'est à ce moment que toutes les partitions antérieures et les données qu'elles contenaient deviendront inaccessibles) :
(parted) mklabel Nouveau type d'étiquette de disque ? gpt
On change l'unité de parted pour le secteur :
(parted) unit s (parted) print free Number Start End Size Type File System Flags 0s 50069679s 250069680s Free Space
Ensuite, on crée les partitions en utilisant les secteurs trouvés par les calculs de la méthode précédente, en donnant à chaque partition l'étiquette qui correspond au type de données qu'elles vont recevoir :
(parted) mkpart linux_root 256 17203455 (parted) mkpart linux_swap 17203456 17727743 (parted) mkpart linux_home 17727744 27967743 (parted) mkpart linux_datas 27967744 250069679
Les partitions créées, on reprendra la méthode précédente pour la création des systèmes de fichier, les règles sur la taille de bloc et de "stride" pour les volumes Ext4 semblant toujours d'actualité avec ce type de partitionnement.
Cette opération n'est plus utile sur les disques électroniques relativement récents, seuls les tous premiers nécessitent cette modification.
Ce mécanisme de réarrangement des IOCTL a pour objet d'améliorer les commandes E/S vers le disque dur ATA/SATA en prenant en compte la nature du disque dur en question et certaines contraintes en découlant.
Il y a trois différentes options : cfq
, noop
et deadline
.
Vous pouvez vérifier quel ordonnanceur d'E/S est utilisé par votre système dans un terminal comme ceci :
cat /sys/block/sda/queue/scheduler
Vous obtenez quelque chose comme cela :
noop deadline [cfq]
où l'ordonnanceur présentement utilisé est indiqué entre des crochets.
La meilleure option pour les disques électroniques est deadline
.
Si cela n'est pas le cas, on peut spécifier de charger le noyau Linux avec cette option "deadline" lors du démarrage.
Il faut modifier le fichier /etc/default/grub
et ajouter elevator=deadline
à la ligne d'options :
GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="elevator=deadline quiet splash"
puis mettre à jour :
sudo update-grub
→ Source
Afin d' améliorer les performances des systèmes comportant a la fois des disques SSD et des disques mécaniques il est possible grâce à UDEV de définir automatiquement le scheduleur à utiliser en fonction du type de disque (a plateaux ou SSD) avec la méthode suivante : editer ou creer le fichier avec les droits super-utilisateur : /etc/udev/rules.d/60-schedulers.rules
gksu gedit /etc/udev/rules.d/60-schedulers.rules
puis ajoutez y le code suivant :
# set deadline scheduler for non-rotating disks ACTION=="add|change", KERNEL=="sd[a-z]", ATTR{queue/rotational}=="0", ATTR{queue/scheduler}="deadline" # set cfq scheduler for rotating disks ACTION=="add|change", KERNEL=="sd[a-z]", ATTR{queue/rotational}=="1", ATTR{queue/scheduler}="cfq"
→ Source
Sur certains disques électroniques (comme le Corsair<Crucial plutôt> V4) il se peut que vous ayez des ralentissements lors d'une mise à jour (ou apt-get), pour y remédier, il suffit d'ajouter l'option
data=writeback
dans /etc/fstab. Il faut exécuter le code suivant pour le désactiver tout d'abord :
sudo tune2fs -o journal_data_writeback /dev/sda1
en remplaçant sda1 par l'identifiant de votre partition (sda2, hdb1, …) :
"Ureadhead" est destiné à améliorer les performances de démarrage sur les disques durs traditionnels en organisant l'ordre de lecture sur le disque. Malheureusement sur certains disques électroniques très vieux, il réduit aujourd'hui les performances car les programmes ne démarrent pas pendant le chargement "ureadhead" alors que les performances du disque électronique permettent un accès direct au données bien plus efficace lors de l'exécution des programmes. Le ticket de la bogue LP #577763 à ce sujet est ouvert.
Un contournement pour désactiver "ureadhead" est de désactiver le lancement du démon correspondant dans le script d'amorçage upstart :
exec /sbin/ureadahead –daemon
en ajoutant un dièse (#) tout au débutContributeurs principaux : Kortex@HFR et Albator du forum.hardware.fr, un grand merci à eux.