Le tableau suivant récapitule la prise en charge du matériel de portable par les différentes versions d'Ubuntu. Il utilise les notations suivantes :
Version | Installation | Carte graphique | Son | Wifi | Bluetooth | Webcam | Touchpad | Raccourcis multimédia | Rétroéclairage | Ventilateur |
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Ubuntu 10.10 | - |
Utilisateurs du Wiki possédant cet ordinateur, fonctionnel :
Cet ordinateur portable n'est pas tatoué.
Lorsque l'on souhaite changer la luminosité de l'écran avec les touches Fn+F6 ou Fn+F7 une barre de niveau semblable à la barre de changement de volume s'affiche à l'écran, mais la luminosité ne change pas.
Il est possible de changer la luminosité en ligne de commande, grâce à la commande setpci
Observer d'abord le résultat de la commande
lspci | grep VGA
qui devrait vous retourner une série de chiffres de la forme 00:02.0, suivis du nom de votre contrôleur graphique.
Ce sont ces chiffres que nous allons utiliser dans la commande ci-après :
setpci -s 00:02.0 F4.B=xx
modifier xx
par une valeur hexadécimale comprise entre 00 et FF afin de faire varier la luminosité de votre écran.
Ceci n'est pas très confortable à long terme. Le plus simple pour remédier à cela est de créer un démon qui va surveiller dynamiquement les changements apportés au fichier /sys/class/backlight/acpi_video0/brightness
et appeler la commande setpci
pour appliquer les changements.
On créé le fichier puis on le rend exécutable.
sudo touch /etc/init.d/backlightd sudo chmod +x /etc/init.d/backlightd sudo gedit /etc/init.d/backlightd
Y copier le contenu suivant:
#!/bin/bash old_b=9; declare -i curr_b=240; declare -i target_b=240; while : ; do b=`cat /sys/class/backlight/acpi_video0/brightness`; delay="0.5" if [ $old_b != $b ]; then old_b=$b let "target_b=$b * 20 + 12" fi hex_b="."; if [ "$curr_b" -lt "$target_b" ] ; then let "curr_b=$curr_b + 2" if [ "$curr_b" -gt "$target_b" ] ; then let "curr_b=$target_b" fi hex_b="-" elif [ "$curr_b" -gt "$target_b" ] ; then let "curr_b=$curr_b - 2" if [ "$curr_b" -lt "$target_b" ] ; then let "curr_b=$target_b" fi hex_b="-" fi if [ $hex_b != "." ] ; then hex_b=`printf "%02X" $curr_b` delay="0.005" setpci -s 00:02.0 F4.B=$hex_b fi sleep $delay done
Ouvrir le fichier rc.local
sudo gedit /etc/rc.local
Y copier la ligne suivante AVANT la ligne exit 0
nohup /etc/init.d/backlightd &
Au redémarrage la luminosité peut-être réglée par les touches Fn, l'applet Gnome Backlight, et autres.
Le ventilateur s'arrête dès le chargement d'Ubuntu, et ne se mettra à tourner que quelques secondes lorsque la température du processeur dépassera les 100°C. Ceci peut-être très dangereux pour vos composants. Il est possible de faire tourner le ventilateur en mettant le PC en veille puis en le rallumant. Néanmoins le ventilateur restera tourner à une vive allure et ne s'arrêtera plus, ce qui est très agaçant.
Ce problème vient d'une table DSDT mal conçue dans le BIOS. Celle-ci a été clairement compilée pour les OS Microsoft, en laissant à Linux une table buggée, comme c'est malheureusement trop souvent le cas sur les portables Toshiba. En effet, les méthodes d'activation des ventilateurs renvoient toujours la valeur "1", ce qui fait que Linux va constamment essayer d'arrêter les ventilateurs.
Nous allons corriger cette table DSDT, la recompiler, et l'intégrer à notre noyau (soit par une recompilation de celui-ci, soit en la chargeant dans le initrd). Il est important d'avoir effectué la dernière mise jour de son BIOS depuis le site de Toshiba au préalable.
.deb
.
Installez le paquet Intel DSDT Compiler iasl.
Copier le DSDT actuel dans un fichier du dossier actuel
sudo cat /proc/acpi/dsdt > dsdt.dat
Désassembler la table
iasl -d dsdt.dat
Ouvrez le fichier nouvellement créé dsdt.dsl.
Trouvez à présent les occurrences suivantes dans votre fichier (utilisez la recherche) :
PowerResource (PF0, 0x00, 0x0000) PowerResource (PF1, 0x00, 0x0000) ...etc...
Vous devriez en principe trouver 5 occurrences sur la plupart des modèles Toshiba.
Remplacer Lor par And dans chaque champ Method
situé après PowerResource
. Puis sauvegardez.
Exemple:
PowerResource (PF0, 0x00, 0x0000) { Method (_STA, 0, NotSerialized) { If (And (FSTA, 0x01)) <------------------- CETTE LIGNE A ÉTÉ REMPLACÉE { Return (One) } Else { Return (Zero) } }
Taper la commande
iasl -tc dsdt.dsl
Vous ne devriez à priori pas voir d'Erreurs, si quelques Warning subsistent ce n'est pas important.
dsdt.hex
dans votre dossier courant. Nous allons en avoir grand besoin pour la suite.
Les versions antérieures à Jaunty (9.04) permettaient de charger une table DSDT modifiée directement dans le initrd. Ce n'est plus possible depuis Karmic (9.10) pour les raisons évoquées ici (en). Il va donc falloir se retrousser les manches et l'intégrer directement dans un noyau.
Pour cela, vous pourrez suivre la procédure que vous souhaitez, il en existe plusieurs sur ce Wiki. A titre d'exemple, la méthode de compilation d'un noyau sous Lucid et Maverick a été testée avec succès sur un Toshiba U500-119 sous Ubuntu 10.04 (Lucid Lynx) et Ubuntu 10.10 (Maverick Meerkat).
Récupérez les sources et, au moment de la configuration du noyau, activer l'option suivante :
Power management options (ACPI, APM) ---> ACPI (Advanced Configuration and Power Interface) Support ---> [*] Include Custom DSDT
Renseigner le nom dsdt.hex
et enregistrer.
Note: Vous pouvez aussi le faire manuellement en éditant le fichier .config
et en y insérant ces lignes :
CONFIG_STANDALONE=n CONFIG_ACPI_CUSTOM_DSDT=y CONFIG_ACPI_CUSTOM_DSDT_FILE="dsdt.hex"
Copier maintenant votre fichier dsdt.hex
dans le sous-dossier /include
de vos sources du noyau. Par exemple via la commande :
cp dsdt.hex src/linux-2.6.xx/include
Vous pouvez maintenant passer à la compilation, puis à l'installation de votre noyau, qui chargera désormais la nouvelle table DSDT au démarrage. Si tout s'est bien déroulé, vous devriez entendre votre ventilateur ronfler doucement et s'activer normalement
dmesg | grep DSDT
vous permettra de vous assurer que la table a bien été chargée au démarrage.