lvm
ou sur un raid physique ou logicielToutes les commandes sont lancées avec l'utilisateur « root ».
À l'heure où les serveurs d'entreprises doivent stocker un volume croissant de données et assurer une haute disponibilité, il est nécessaire d'imaginer des systèmes de mirroring (miroir) autres que simplement sur des disques durs.
La redondance de disques durs (RAID-1, RAID-5) permet déjà d'avoir une bonne résistance aux pannes d'un disque (ou plusieurs si on est en RAID-5). Cependant, si c'est la machine qui tombe (le processeur, l'alimentation, le contrôleur de disque, etc.), on n'a aucun moyen pour relancer le tout rapidement sans perte de données.
drbd
permet de mettre en œuvre une solution de RAID-1 au travers du réseau. C'est-à-dire que sur deux serveurs, on a une partition1) par serveur qui est à tout moment une copie exacte d'une partition de l'autre serveur. C'est un mirroring (miroir) de partitions à travers une interface réseau.
C'est une solution qui permet également d'utiliser deux PC au lieu d'un serveur afin de faire des économies, aussi bien pour l'achat initial que pour l'achat de disques supplémentaires (en remplacement ou en ajout) par la suite. Dans la mesure où ce cluster est utilisé pour un partage samba
, ce type de matériel est tout à fait convenable et peut supporter jusqu'à une vingtaine de clients.
Ce tutoriel met en œuvre certains outils qu'il faut rapidement présenter. Des termes importants sont utilisés :
Ces termes ne sont pas détaillés dans ce tutoriel, je fais appel à votre curiosité pour trouver leur définition.
Samba est l'outil qui permet à un ordinateur sur lequel une distribution GNU/Linux ou Unix est installée d'apparaître sur le réseau et de partager des fichiers et des imprimantes comme le ferait un ordinateur avec Windows©.
C'est LA solution logicielle pour faire d'un serveur GNU/Linux un serveur de fichiers (et d'imprimantes) pour des clients sous Windows©, puisqu'elle est simple d'utilisation pour les clients.
Heartbeat gère la haute disponibilité de services qui peuvent être fournis par plusieurs serveurs (2 au minimum). Pour ce faire, chacun des serveurs est surveillé via un battement de cœur (heartbeat) diffusé sur le réseau. Au départ les services sont démarrés sur l'un des serveurs, et si celui-ci n'émet plus de battement de cœur2), un autre serveur prend la relève.
Le cas qui est certainement le plus répandu est la mise en place de Heartbeat sur deux serveurs, ce qui est le cas dans ce tutoriel.
DrBD permet de synchroniser en temps réel3) des données entre deux ordinateurs.
DrBD est constitué d'un module du noyau et d'outils de gestion.
serv1
avec adresse IP 192.168.214.10 : serveur primaireserv2
avec adresse IP 192.168.214.11 : serveur secondairedrbd
duplique. Il s'agit d'une partition non-formatée4). Toutes les données de cette partition seront perdues.
Pour que la reprise de service soit transparente pour les clients, nous utiliserons une fonctionnalité de heartbeat
, celle de la gestion d'une adresse flottante. Cette adresse est définie à 192.168.214.20.
De plus samba
sera configuré pour passer par cette adresse flottante et pour donner un nom NetBios indépendant du nom du serveur sur lequel il est exécuté. Ce nom est "serveur".
L'ordre d'installation à respecter concerne surtout DrBD qui doit être installé après Heartbeat.
Dans l'optique d'une gestion de Samba avec Heartbeat, il faut laisser le soin à ce dernier de démarrer Samba, il faut donc faire en sorte que Samba ne soit pas lancé au démarrage :
update-rc.d -f samba remove
Il faut ensuite arrêter le service samba
:
/etc/init.d/smb stop
drbd
est disponible avec le noyau server
« de base » depuis au moins Hardy Heron7). Cependant, afin d'avoir un système récent avec un minimum de bug et de faille de sécurité, on passera au noyau server
le plus récent.
Mise à jour du système :
Passer à la version du noyau la plus récente. Redémarrer.
Vérification de la présence du module drbd
:
cat /proc/drbd
cat: /proc/drbd: Aucun fichier ou répertoire de ce type
modprobe drbd cat /proc/drbd
version: 8.2.6 (api:88/proto:86-88) GIT-hash: 3e69822d3bb4920a8c1bfdf7d647169eba7d2eb4 build by phil@fat-tyre, 2008-05-30 12:59:17
Sous Hardy Heron, la version du module et des outils est la 8.0.11.
Installation de drbd8-utils
version idem à la version du module sans quoi le fonctionnement correct n'est pas garanti.
Un paquet suggéré : heartbeat
: tout le monde est sur la même longueur d'onde…
drbd
démarre, sinon le script de démarrage de drbd
lancé par heartbeat
ne fonctionne pas. Il faut donc lancer la commande :
update-rc.d drbd defaults 70
ou simplement copier le lien qui se trouve dans /etc/rc3.d vers /etc/rc2.d si ça ne fonctionne pas.
Finalisation pour faire en sorte que les outils heartbeat
fonctionnent :
chgrp haclient /sbin/drbdsetup chmod o-x /sbin/drbdsetup chmod u+s /sbin/drbdsetup chgrp haclient /sbin/drbdmeta chmod o-x /sbin/drbdmeta chmod u+s /sbin/drbdmeta
Éditer le fichier /etc/drbd.conf :
global { usage-count no; } common { protocol C; syncer { rate 3M; verify-alg sha1; } handlers { pri-lost-after-sb "reboot -f"; pri-lost "echo Déconnexion des serveurs, vérifier les logs | mail -s 'SERVEUR: Alerte DRBD' admin@domain.fr"; out-of-sync "echo Désynchronisation des serveurs, vérifier les logs | mail -s 'SERVEUR: Alerte DRBD' admin@domain.fr"; pri-on-incon-degr "reboot -f"; outdate-peer "/usr/lib/heartbeat/drbd-peer-outdater -t 5"; local-io-error "echo o > /proc/sysrq-trigger ; halt -f"; } } resource r0 { device /dev/drbd0; disk /dev/sda6; meta-disk internal; disk { on-io-error detach; } startup { wfc-timeout 60; degr-wfc-timeout 30; become-primary-on serv1; } net { after-sb-0pri discard-older-primary; after-sb-1pri call-pri-lost-after-sb; after-sb-2pri call-pri-lost-after-sb; } on serv1 { address 192.168.214.10:7788; } on serv2 { address 192.168.214.11:7788; } }
dd
pour l'ensemble du/des disque(s) dur(s). Ce qui peut prendre pas mal de temps…Lancer :
drbdadm create-md r0
v08 Magic number not found md_offset 1093922816 al_offset 1093890048 bm_offset 1093853184 Found some data ==> This might destroy existing data! <== Do you want to proceed? [need to type 'yes' to confirm]
Taper yes
. Il est possible qu'une autre question demandant confirmation de destruction des données de la partition soit posée, répondez yes
si vous êtes sûr de ce que vous faites.
v07 Magic number not found v07 Magic number not found v08 Magic number not found Writing meta data... initialising activity log NOT initialized bitmap New drbd meta data block sucessfully created. success
shred -zvf -n 1 /dev/sda6
afin de remplir la partition avec des zéros, puis de relancer la commande.
Si le module drbd
n'est pas chargé :
modprobe drbd
Puis :
drbdadm up r0
La commande suivante doit donner quelque chose du genre :
# cat /proc/drbd
version: 8.2.6 (api:88/proto:86-88) GIT-hash: 3e69822d3bb4920a8c1bfdf7d647169eba7d2eb4 build by phil@fat-tyre, 2008-05-30 12:59:17 0: cs:Connected st:Secondary/Secondary ds:Inconsistent/Inconsistent C r--- ns:0 nr:0 dw:0 dr:0 al:0 bm:0 lo:0 pe:0 ua:0 ap:0 oos:149134808
Puisque drbd
est lancé mais aucun serveur primaire n'est déclaré. On le voit car après st:
, il est indiqué Secondary/Secondary
ce qui signifie que le nœud sur lequel la commande est exécuté est secondaire (le premier avant le /
) et que l'autre l'est aussi (le second après le /
).
Pour ne connaître que l'état de la grappe drbd
, la commande suivante suffit :
drbdadm role all
Secondary/Secondary
Il s'agit maintenant de déclarer un des 2 serveurs comme
primaire : Le serveur secondaire se synchronisera automagiquement8).
Lancer la commande :
drbdadm -- --overwrite-data-of-peer primary r0 cat /proc/drbd
version: 8.2.6 (api:88/proto:86-88) GIT-hash: 3e69822d3bb4920a8c1bfdf7d647169eba7d2eb4 build by phil@fat-tyre, 2008-05-30 12:59:17 0: cs:SyncSource st:Primary/Secondary ds:UpToDate/Inconsistent C r--- ns:2240 nr:0 dw:0 dr:2240 al:0 bm:0 lo:0 pe:0 ua:0 ap:0 oos:149132568 [>....................] sync'ed: 0.1% (145637/145639)M finish: 17:15:38 speed: 2,240 (2,240) K/sec
On voit que le serveur secondaire se synchronise avec une superbe barre de progression.
Le temps indiqué après finish:
est le temps indicatif restant avant la fin de la première synchronisation. Pour diminuer ce temps, il est vivement conseillé de débrider le taux de transfert de la synchronisation en tapant sur les deux serveurs :
drbdsetup /dev/drbd0 syncer -r 100M
Le débit ira donc jusqu'à la vitesse autorisée. Lire le chapitre concernant les débits à la fin de ce document.
et pour revenir à la configuration courante:
drbdadm adjust r0
Une fois les serveurs synchronisés,
cat /proc/drbd
version: 8.2.6 (api:88/proto:86-88) GIT-hash: 3e69822d3bb4920a8c1bfdf7d647169eba7d2eb4 build by phil@fat-tyre, 2008-05-30 12:59:17 0: cs:Connected st:Primary/Secondary ds:UpToDate/UpToDate C r--- ns:2240 nr:0 dw:0 dr:2240 al:0 bm:0 lo:0 pe:0 ua:0 ap:0 oos:149132568
il est temps de formater la partition drbd
uniquement sur le serveur primaire (vous avez, bien évidemment pensé à revenir à un débit de synchronisation normal.) :
mkfs.ext3 /dev/drbd0
et de monter votre partition pour vérifier que tout va bien. Le montage de la partition doit utiliser /dev/drbd0 et ne doit se faire que sur le serveur primaire.
mkdir /data mount /dev/drbd0 /data
drbd
avec heartbeat
et samba
, le montage du disque est géré par heartbeat
.
Les serveurs redondants ne sont utilisés que pour le partage de fichiers avec samba
. Sachant cela, il n'est pas forcément nécessaire, dans une configuration simple, de faire en sorte que tous les utilisateurs système soient créés dans des groupes d'utilisateurs différents.
Ce qui est proposé ici est de gérer les droits uniquement via samba
. C'est une solution applicable la plupart du temps.
Dans cette optique, un seul groupe d'utilisateurs est créé :
groupadd sambausers
Et les utilisateurs sont créés de sorte qu'ils ne puissent pas utiliser le système (shell par défaut sur /bin/false et répertoire personnel (home) sur /dev/null) :
useradd -s /bin/false -d /dev/null -g sambausers nom_utilisateur smbpasswd -a nom_utilisateur
Puis rentrer deux fois le mot de passe de cet utilisateur (ou le faire taper par l'utilisateur lui-même).
Un utilisateur nommé samba
et faisant partie du groupe sambausers
peut être créé pour qu'il soit propriétaire des répertoires partagés.
Éditez le fichier /etc/samba/smb.conf :
#======================= Global Settings ======================= [global] ## Browsing/Identification ### workgroup = Arcade server string = Samba server (%h) netbios name = Serveur dns proxy = no #### Networking #### interfaces = 192.168.214.20 bind interfaces only = yes ### Access rights ### create mask = 0664 directory mask = 0775 #### Debugging/Accounting #### log file = /var/log/samba/log.%m max log size = 1000 syslog = 0 panic action = /usr/share/samba/panic-action %d ####### Authentication ####### security = user valid users = @sambausers encrypt passwords = true passdb backend = tdbsam obey pam restrictions = yes unix password sync = no map to guest = bad user ############ Misc ############ socket options = IPTOS_LOWDELAY TCP_NODELAY usershare allow guests = no local master = yes os level = 65
Si samba partage des imprimantes, ajouter les lignes suivantes :
########## Printing ########## load printers = yes printing = bsd printcap name = /etc/printcap printing = cups printcap name = cups [printers] comment = All Printers browseable = no path = /var/spool/samba printable = yes guest ok = no read only = yes create mask = 0700 [print$] comment = Printer Drivers path = /var/lib/samba/printers browseable = yes read only = yes guest ok = no # Uncomment to allow remote administration of Windows print drivers. # Replace 'ntadmin' with the name of the group your admin users are # members of. ######### !!!!!!!!!! Attention à cette ligne !!!!!!!!!!!!! ######## write list = root @ntadmin
: Quels sont les fichiers à synchroniser entre les 2 serveurs pour la configuration de cups
?
drbd
.
Ajouter les lignes suivantes pour chacun des partages de ce type :
[Nom_du_partage] path = /data/répertoire/partagé read only = no valid users = liste des utilisateurs séparés par des espaces
Ajouter les lignes suivantes pour chacun des partages de ce type :
[Nom_du_partage] path = /data/répertoire/partagé read only = yes valid users = liste des utilisateurs n'ayant que le droit de lire séparés par des espaces write list = liste des utilisateurs ayant le droit de lire et d'écrire séparés par des espaces
Pour tester votre configuration de samba
, lancer la commande suivante sur le serveur primaire (celui sur lequel /dev/drbd0 est monté) :
/etc/init.d/samba start
Une fois votre configuration éprouvée par quelques tests, vous pourrez stopper le service samba
:
/etc/init.d/samba stop
Il faut que les utilisateurs puissent accéder aux répertoires partagés et à leur contenu, c'est là qu'intervient notre utilisateur samba
créé à cet effet :
chown -R samba:sambausers /data chmod -R 775 /data
Éditez le fichier /etc/ha.d/ha.cf :
mcast eth0 239.0.0.10 694 1 0 warntime 4 deadtime 5 initdead 15 keepalive 2 auto_failback off node serv1 serv2
serv1
et serv2
sont définis dans le fichier /etc/hosts.Pour générer le fichier /etc/ha.d/authkeys :
( echo -ne "auth 1\n1 sha1 "; dd if=/dev/urandom bs=512 count=1 | openssl md5 ) > /etc/ha.d/authkeys chmod 0600 /etc/ha.d/authkeys
root
.
Éditez le fichier /etc/ha.d/haresources :
serv1 IPaddr::192.168.214.20 drbddisk::r0 Filesystem::/dev/drbd0::/data::ext3 samba MailTo::admin@domain.fr::Changement_d_etat_serveur
Dans ce fichier, les champs sont séparés par des espaces, le premier champ est le nom du serveur primaire.
Chaque champs suivant est constitué du nom d'un script, se trouvant dans /etc/init.d/ ou dans /etc/ha.d/resource.d, suivi des paramètres nécessaires à ce script séparés par des "::".
heartbeat
rajoute start
, stop
ou status
à la fin de la ligne de commande selon que la commande est lancée lorsque le serveur passe primaire ou secondaire ou pour vérifier l'état du service. C'est ce qui explique qu'il ne faut pas démarrer samba
automatiquement, c'est heartbeat
qui s'en charge.
Par exemple : Filesystem::/dev/drbd0::/data::ext3
:
Filesystem
est un script se trouvant dans le répertoire /etc/ha.d/resource.d/etc/ha.d/resource.d/Filesystem /dev/drbd0 /data ext3 start
Ce script permet de monter le périphérique /dev/drbd0 sous /data en ext3fs.
Il faudrait maintenant démarrer le service drbd
et relancer heartbeat
, mais pour éviter de lister ici toutes les pistes en cas de problème, je préfère conseiller de faire comme ceci :
Si tout s'est bien passé, lors du redémarrage, heartbeat
devrait :
samba
serv1
est le serveur sur lequel tous ces services sont disponibles
Sinon, le message d'erreur est visible via la commande dmesg
ou dans les log.
La valeur du paramètre rate
est exprimée en Mo/sec (d'où le M
), si vous êtes en réseau 100Mbit/s, n'allez pas au dessus de 9M
, puisqu'il s'agit (environ) de la valeur maximale de débit. La valeur 3M
correspond au tiers de ce débit afin de laisser de la bande passante aux utilisateurs. Le tiers de la bande passante est une valeur conseillée sur le site de drbd
.
Si vos serveurs ont une carte réseau Gigabit, vous pouvez optimiser les débits de deux manières :
Il est tout à fait possible (et conseillé) d'avoir 2 cartes réseau sur les serveurs :
Le fichier /etc/drbd.conf doit être modifié, le débit ajusté ou supprimé (comme ici) et les adresses IP modifiées :
... syncer { verify-alg sha1; } ... on serv1 { address 192.168.24.10:7788; } on serv2 { address 192.168.24.11:7788; } }
Ainsi que les éventuels partages (NFS) permettant la synchronisation des fichiers de configuration.
serv1_eth1
par exemple, puisque heartbeat
utilise les noms de machine associés à eth0.
Dans le cas où le réseau utilisateur est en 100Mbit/s, il est possible d'utiliser un petit switch Gigabit (de 3 ports minimum) :
De cette manière, la synchronisation entre les deux serveurs se fait via un lien Gigabit, et les utilisateurs ne sont pas pénalisés. La valeur du débit peut alors être fixée à 10M
.
Seul le fichier /etc/drbd.conf doit être modifié, plus particulièrement le débit alloué à drbd
:
... syncer { rate 10M; verify-alg sha1; } ...
Il est vivement conseillé de créer des partages NFS entre les deux serveurs afin de synchroniser les fichiers de configuration via un script.
Système :
Pour drbd
:
Pour samba
:
Pour heartbeat
:
Si vous utilisez les mêmes outils que moi pour la gestion des serveurs…
Pour mail
(ssmtp) :
Pour smcroute
:
Pour NFS
:
Système :
Si vous avez opté pour le clonage d'un serveur vers l'autre (attention à drbd
), vous devrez personnaliser ces fichiers sur chaque serveur :
En cas d'erreur :
/dev/drbd0: Failure: (124) Device is attached to a disk (use detach first) Command 'drbdsetup /dev/drbd0 disk /dev/sda6 /dev/sda6 internal --set-defaults --create-device --on-io-error=detach' terminated with exit code 10
faire :
drbdadm detach r0 drbdadm up r0
En cas d'erreur :
/dev/drbd0: Failure: (125) Device has a net-config (use disconnect first) Command 'drbdsetup /dev/drbd0 net 192.168.214.10:7788 192.168.214.11:7788 C --set-defaults --create-device' terminated with exit code 10
faire :
drbdadm disconnect r0 drbdadm up r0
En cas d'erreur :
/dev/drbd0: Failure: (114) Lower device is already claimed. This usually means it is mounted. Command 'drbdsetup /dev/drbd0 disk /dev/sad6 /dev/sad6 internal --set-defaults --create-device --on-io-error=detach' terminated with exit code 10
c'est que la partition est encore montée, il faut d'abord la démonter avec la commande :
umount /dev/sda6
Il est possible qu'après une coupure sur le réseau ou à cause d'un firewall bloquant mal configuré les deux serveurs ne se voient plus. Lancer la commande :
cat /proc/drbd
Si ils apparaissent comme étant en "Standalone" c'est qu'ils ne se voient plus.
Sur un des deux nœuds, lancer la commande :
drbdadm -- --discard-my-data connect all
et sur l'autre la commande :
drbdadm connect all
Là les deux nœuds se voient à nouveau en secondaire/secondaire. Sur l'un des 2, lancer la commande :
drbdadm primary r0
Et le problème devrait être résolu.
Voici les ports à ouvrir: 694 (udp) pour heartbeat et 7788 (tcp) pour drbd
Contributeur principal : MrWaloo.
Merci à tempus1984 pour le dernier chapitre et pour avoir validé ce tutoriel.
lvm
ou sur un raid physique ou logicielshred -zvf -n 1 /dev/sda6
afin de vider (remplir avec des zéros) la partition. Attention, l'opération peut prendre du temps, mais elle peut être stoppée après les 10 premiers pourcents ([CTRL]+[C]).ssmtp
par exemple) IPaddr::ip-address[/netmask[/interface][/broadcast]]
par exemple IPaddr::192.168.214.20/24/eth0/192.168.214.255
heartbeat
par cette connexion, car le signe de vie doit passer par le lien que les utilisateurs utilisent pour vérifier son bon fonctionnement.