Les variables d'environnement constituent un moyen d'influencer le comportement des logiciels sur votre système. Par exemple, la variable d'environnement LANG
détermine la langue que les logiciels utilisent pour communiquer avec l'utilisateur.
Les variables sont constituées de noms auxquels on assigne des valeurs. Ainsi, le système d'un utilisateur français devrait avoir la valeur fr_FR.UTF-8
assignée à la variable LANG
.
La signification d'une variable d'environnement et le type de valeur qui peut lui être assignée sont déterminés par l'application qui utilise celle-ci. Il existe un petit nombre de variables d'environnement bien connues, dont le sens et le type de valeur sont bien déterminés, et qui sont utilisées par de nombreuses applications.
Bien que quelques applications de configuration en mode graphique manipulent en réalité des variables d'environnement, la ligne de commande offre un maximum de flexibilité pour créer et modifier ces variables.
Pour affecter une valeur à une variable d'environnement existante, nous utilisons une expression d'affectation. Par exemple pour assigner la valeur fr_FR.UTF-8
à la variable LANG
, nous utilisons la commande suivante :
LANG=fr_FR.UTF-8
Si nous utilisons une expression d'affectation pour une variable qui n'existe pas, l'interpréteur de commande créera une « variable de shell », qui est similaire à une variable d'environnement mais qui n'affectera pas le comportement d'autres applications.
Une variable de shell peut être exportée pour devenir une variable d'environnement grâce à la commande export. Pour créer la variable d'environnement EDITOR
et lui assigner la valeur nano
, plusieurs méthodes peuvent être utilisée. Voici celle que nous proposons :
EDITOR=nano export EDITOR
L'interpréteur de commandes bash (celui qui est fourni par défaut avec Ubuntu) propose un raccourci pour créer des variables d'environnement. L'exemple précédent peut être condensé en une seule ligne de commande :
export EDITOR=nano
La commande printenv affiche les noms et les valeurs de toutes les variables d'environnement définies :
printenv
Pour examiner la valeur d'une variable en particulier, il suffit de spécifier son nom après la commande printenv :
printenv TERM
La valeur de la variable peut également être récupérée en utilisant le signe $
devant son nom, comme dans l'exemple suivant :
echo $TERM
Il existe une commande qui permet de faire des modifications temporaires, à court terme, sur l'environnement. Cela peut aussi être utilisé pour afficher les variables d'environnement courantes. Il s'agit de la commande env :
env
Le signe dollar peut être utilisé pour récupérer la valeur des variables d'environnement dans les lignes de commandes. Par exemple, la commande suivante peut être utilisée pour lister les fichiers du bureau (dossier Desktop) de l'utilisateur courant :
ls $HOME/Desktop
Dans la plupart des cas, affecter une valeur vide à une variable d'environnement suffit à annuler son effet, comme dans l'exemple ci-dessous. Cependant certaines variables comme POSIXLY_CORRECT
ont une influence sur les programmes du fait même de leur existence, et ce, même si leur valeur est vide.
export LC_ALL=
La commande unset peut être utilisée pour supprimer complètement une variable d'environnement :
unset LCALL
Il est également possible d'utiliser la commande export avec l'argument -n. Ceci aura pour effet de faire perdre à la variable son statut de variable d'environnement, elle devient une variable de shell tout en conservant sa valeur.
export -n LC_ALL
Le fonctionnement et l'effet des variables d'environnement sont gouvernés par quelques principes simples et globales .
Les variables d'environnement ont une portée locale. Ce qui signifie que leur valeur est spécifique au processus dans lequel ou pour lequel elles ont été définies. Ainsi si vous ouvrez deux terminaux différents, c'est à dire deux processus bash différents, et que vous changez la valeur d'une variable d'environnement dans un terminal, ce changement n'affectera pas l'autre terminal ni aucun autre programme. Ce changement est local, il affecte le processus dans lequel il a été effectué, sans aucune influence sur les autres processus externes.
Lorsqu'un processus enfant est créé à partir d'un processus parent, le processus enfant hérite de toutes les variables du processus parent, avec leurs valeurs. Par exemple, si on lance gedit depuis un terminal, bash le processus parent, engendre le processus enfant gedit.
En conséquence, si nous définissons la valeur de la variable d'environnement LANG
dans un terminal, et que nous lançons depuis le même terminal gedit, celui-ci héritera de la nouvelle valeur de la variable LANG, et s'affichera donc dans une langue différente du reste des applications du système.
Notez bien que du fait de la portée des variables, expliquée plus haut, une fois le processus gedit lancé, les modifications de variables dans le processus parent ne seront pas répercutées sur le processus enfant et vice-versa.
Le nom des variables d'environnement est sensible à la casse. Ce qui signifie que LANG n'est pas la même variable que lang, Lang ou encore laNg.
La pratique courante est de nommer toutes les variables d'environnement uniquement en anglais, en majuscules avec éventuellement des tirets de soulignement _
.
L'interpréteur de commandes bash nous permet de définir une ou plusieurs variables d'environnement et de lancer un processus enfant en une seule commande. Par exemple, pour définir les variables LANG
et FOO
, puis lancer gedit, nous pouvons utiliser la commande :
LANG=he_IL.UTF-8 FOO=bar gedit
Remarque : En utilisant cette commande, les nouvelles valeurs sont uniquement assignées au processsus enfant, ici gedit. Les variables du shell conservent leurs valeurs d'origine. Ainsi, dans cet exemple, la valeur de LANG
restera inchangée (sans doute fr_FR.UTF-8 pour vous) pour les commandes suivantes dans le terminal.
Un comportement similaire peut être obtenu avec d'autres terminaux en utilisant la commande env.
Jusqu'à présent nous avons vu comment définir ou modifier une variable d'environnement temporairement, jusqu'à ce que la session se ferme.
Pour définir une variable d'environnement de manière à ce qu'elle affecte l'ensemble de la session d'un utilisateur, il suffit de placer une commande la définissant dans l'un des fichiers cachés de script présent dans le répertoire personnel de l'utilisateur. Voici les fichiers les plus courants qui peuvent être utilisés :
Les variables d'environnement qui affectent l'ensemble du système (plutôt qu'une session utilisateur particulière) peuvent être définies dans l'un des nombreux scripts au niveau système, qui s'exécutent lors du chargement du système ou de l'environnement graphique. Ces définitions peuvent être placées dans plusieurs fichiers sur Ubuntu :
Remarque : sur des systèmes destinés à un usage personnel, il est sans doute préférable de définir les variables au niveau utilisateur tel que décrit plus haut, plutôt qu'au niveau système. En effet les fichiers utilisateurs peuvent être modifiés sans nécessiter les privilèges d'administration contrairement à ceux-ci.
Chaque application peut définir et utiliser ses propres variables d'environnement. De nombreuses pages de manuel contiennent de longue listes de variables pouvant affecter le comportement de l'application qu'elles décrivent. Cependant, les variables les plus utiles sont communes à de nombreuses applications.
Les variables suivantes permettent au système de savoir où se trouvent divers fichiers, pour pouvoir fonctionner.
Variable | Exemples de valeur | Rôle |
---|---|---|
PATH | /usr/sbin:/usr/bin:/sbin:/bin | Lorsque vous tapez une commande, le système la cherche dans les dossiers spécifiés par la variable PATH, dans l'ordre où ils sont indiqués. |
MANPATH | /usr/share/man:/usr/local/man | Liste de dossiers où le système doit chercher les pages de manuel. |
LD_LIBRARY_PATH | /opt/app/oracle/lib | Liste de dossiers où le système doit chercher les bibliothèques d'exécution en plus de celles définies dans ld et /etc/ld.so.conf |
TMPDIR | /var/tmp | Le dossier utilisé pour les fichiers temporaires créés par de nombreux programmes |
Les variables d'environnement suivantes déterminent le comportement du système vis-à-vis de la langue et de la région, comme la langue utilisée pour envoyer des messages à l'utilisateur, ou le format de la date et de l'heure.
Les valeurs qui peuvent être assignées à ces variables d'environnement correspondent aux paramètres régionaux installés sur le système. Pour voir quels sont ces paramètres installés, vous pouvez utiliser la commande locale -a. les paramètres régionaux peuvent être générés par la commande locale-gen. Cependant, Ubuntu inclut des paramètres régionaux prédéfinis dans les paquets de langue (language-pack-xx) disponibles au travers du système de gestion de paquets
Variable | Rôle |
---|---|
LANG | Le paramètre linguistique de base utilisé par les applications du système, tant qu'il n'est pas contredit par une autre variable |
LC_CTYPE | Le jeu de caractères utilisé pour saisir et afficher du texte |
LC_NUMERIC | Mise en forme des valeurs numériques non-monétaires |
LC_TIME | Format de la date et de l'heure |
LC_COLLATE | Comment trier diverses informations, définit par exemple l'ordre alphabétique afin que les éléments puissent être triés alphabétiquement en utilisant la commande sort |
LC_MONETARY | Format des valeurs numériques monétaires |
LC_MESSAGES | Langue utilisée pour afficher les messages à l'utilisateur |
LC_PAPER | Définitions des formats de papier standard |
LC_NAME | Format des noms |
LC_ADDRESS | Format des adresses |
LC_TELEPHONE | Structure des numéros de téléphone |
LC_MEASUREMENT | Unités de mesure à utiliser |
LC_IDENTIFICATION | |
LC_ALL | Cette variable a un rôle puissant pour écraser les autres paramètres régionaux. Lorsqu'une valeur lui est affectée, les applications utiliseront cette valeur quelle que soient les valeurs des autres variables |
En utilisant diverses combinaisons pour ces variables de paramètres régionaux, vous pouvez obtenir des modifications intéressantes du comportement de votre système. Par exemple, votre système peut afficher les messages en anglo-américain (US-English), tout en utilisant les formats de date, nombres et unités de mesure les plus courants en Europe.
Ces variables peuvent prendre le pas les unes sur les autres dans certaines combinaisons. L'examen de la valeur des variables elles-mêmes ne fournit donc pas forcément une information claire sur la manière dont le système se comportera. La commande locale peut être utilisée pour examiner les valeurs effectives de ces variables pour les applications.
Ces variables d'environnement indiquent à divers programmes quelles sont les applications préférées pour effectuer certaines tâches.
En général, ces variables ne sont pas respectées par les applications en mode graphique qui intègrent leur propres éditeurs et afficheurs de texte. La plupart des environnements de bureau proposent en outre leur propre système de sélection des applications préférées.
Variable | Exemple de valeur | Rôle |
---|---|---|
PAGER | /usr/bin/less | Le nom de l'application utilisée pour afficher des textes longs (sur plusieurs pages écran) par des commandes telles que man |
EDITOR | usr/bin/nano | Le nom de l'éditeur de texte préféré pour les utilisateurs. Il sera utilisé par des commandes telles que mutt ou sudoedit |
VISUAL | /usr/bin/gedit | A le même rôle que la variable EDITOR mais est prioritaire. Si elle n'a pas de valeur EDITOR définie la valeur de l'application qui sera utilisée. |
BROWSER | /usr/bin/lynx | Le nom du navigateur Web préféré pour les utilisateurs |
Variable | Exemple de valeur | Rôle |
---|---|---|
DISPLAY | :0.0 localhost:10.0 terminal01:0.0 | Cette variable est utilisée pour indiquer aux applications où afficher l'interface graphique utilisateur. Sa valeur est constituée de trois parties : un nom d'hôte suivi de deux-points (:), un numéro d'affichage suivi d'un point (.) et un numéro d'écran. Le nom d'hôte peut être utilisé pour déporter l'affichage sur une machine distante du réseau. Il peut être omis si l'affichage se fait sur la machine locale. Le numéro d'affichage permet de choisir un parmi plusieurs serveurs X tournant sur la même machine (Ubuntu utilise plusieurs serveurs X pour permettre plusieurs sessions graphiques simultanées). Le numéro d'écran permet de choisir parmi plusieurs moniteurs gérés par le même serveur X. Sa valeur est généralement 0, et il est rarement utile de la modifier manuellement car cela peut être réglé automatiquement et intelligemment par de nombreuses applications comme gdm ou ssh lorsque c'est nécessaire. |
XDG_DATA_HOME | ~/.local/share | Indique aux applications conformes aux spécifications freedesktop.org, où placer les données de l'utilisateur. En général cette variable n'est pas définie puisqu'une valeur de secours par défaut est implémentée dans les spécifications. |
XDG_CONFIG_HOME | ~/.local/share | Indique aux applications conformes aux spécifications freedesktop.org, où placer les informations de configuration de l'utilisateur. En général cette variable n'est pas définie puisqu'une valeur de secours par défaut est implémentée dans les spécifications |
XDG_DATA_DIRS | /usr/local/share:/usr/share | Une liste de dossiers séparés par deux-points (similaire à PATH) indiquant aux applications conformes aux spécifications freedesktop.org, où chercher les données. En général cette variable n'est pas définie puisqu'une valeur de secours par défaut est implémentée dans les spécifications |
XDG_CONFIG_DIRS | /etc/xdg | Une liste de dossiers séparés par deux points (similaire à PATH) indiquant aux applications conformes aux spécifications freedesktop.org, où chercher les informations de configuration. En général cette variable n'est pas définie puisqu'une valeur de secours par défaut est implémentée dans les spécifications |
XDG_CACHE_HOME | ~/.cache | un emplacement utilisé par les applications conformes aux spécifications freedesktop.org, pour mettre en cache les données temporaires. En général cette variable n'est pas définie puisqu'une valeur de secours par défaut est implémentée dans les spécifications |
Les variables appelées xdg-user-dirs, de la forme XDG_***_DIR
, indiquent l'emplacement des données personnelles.
Lorsqu'on déplace ses données personnelles (sur un support physique autre que celui du système, par exemple) ces variables offrent la possibilité d'indiquer au système où elles se trouvent, pour une meilleure intégration des données personnelles au sein de l'environnement de bureau.
On peut indiquer différents emplacements pour les répertoires du bureau, des documents, des images, des vidéos, des musiques, de téléchargement, des données partagées et des modèles de documents.
Ces variables sont définies pour chaque utilisateur dans le répertoire personnel caché ~/.config
, dans le fichier user-dirs.dirs
. Quand elles n'y sont pas spécifiées les valeurs par défaut sont récupérées depuis le fichier /etc/xdg/user-dirs.defaults
.
Les gestionnaires de fichiers masquent par défaut les répertoires et fichiers cachés. On peut utiliser le raccourci Ctrl
+ H
(pour Hidden, caché en anglais) pour les afficher.
Cela permet d'éditer le fichier ~/.config/user-dirs.dirs
. Voici son contenu par défaut (pour une version française d'Ubuntu) :
XDG_DESKTOP_DIR="$HOME/Bureau" XDG_DOWNLOAD_DIR="$HOME/Téléchargements" XDG_TEMPLATES_DIR="$HOME/Modèles" XDG_PUBLICSHARE_DIR="$HOME/Public" XDG_DOCUMENTS_DIR="$HOME/Documents" XDG_MUSIC_DIR="$HOME/Musique" XDG_PICTURES_DIR="$HOME/Images" XDG_VIDEOS_DIR="$HOME/Vidéos"
$HOME
correspond ici au répertoire personnel de l'utilisateur Linux : /home/nom_d_utilisateur
.
On peut remplacer dans chacune de ces lignes la valeur des variable XDG_***_DIR
en indiquant le chemin de son choix après le =
(de préférence un chemin absolu entre guillemets doubles "
).
Il est également possible de modifier directement chacune de ces variables depuis le terminal au moyen de la commande xdg-user-dirs-update
:
xdg-user-dirs-update --set DIR /chemin
Remplacer DIR
par un des noms de variables disponibles (en anglais et en majuscule) et /chemin
par le répertoire de son choix.
Par exemple :
xdg-user-dirs-update --set DESKTOP /media/$USER/data/Bureau xdg-user-dirs-update --set DOWNLOAD /media/$USER/data/Téléchargements xdg-user-dirs-update --set TEMPLATES /media/$USER/data/Modèles xdg-user-dirs-update --set PUBLICSHARE /media/$USER/data/Public xdg-user-dirs-update --set DOCUMENTS /media/$USER/data/Documents xdg-user-dirs-update --set MUSIC /media/$USER/data/Musique xdg-user-dirs-update --set PICTURES /media/$USER/data/Images xdg-user-dirs-update --set VIDEOS /media/$USER/data/Vidéos
Cela aura exactement le même effet - en éditant automatiquement le fichier user-dirs.dirs
.
Si vous avez une ancienne installation d'Ubuntu que vous mettez à jour, il est probable que vous gardiez les anciens répertoires (Desktop
pour le bureau, pas de répertoire Téléchargements, etc).
Pour forcer la redéfinition des répertoires, il faut lancer la commande suivante :
xdg-user-dirs-update --force
Variable | Exemple de valeur | Rôle |
---|---|---|
NAUTILUS_SCRIPT_SELECTED_FILE_PATHS | /home/ifireball/about.html | Cette variable d'environnement est définie par nautilus, le gestionnaire de fichiers de GNOME, lorsqu'un script est appelé à l'aide d'un clic droit. Elle consiste en une liste, ligne par ligne, des fichiers actuellement sélectionnés. Cette variable ne sera définie que s'il s'agit de fichiers locaux, ne provenant pas d'un partage réseau ou d'une connexion ssh. |
NAUTILUS_SCRIPT_SELECTED_URIS | file:/home/ifireball/about.html | Cette variable d'environnement est définie par nautilus, le gestionnaire de fichiers de GNOME, lorsqu'un script est appelé à l'aide d'un clic droit. Elle consiste en une liste, ligne par ligne, des adresses (URI) des fichiers actuellement sélectionnés. |
NAUTILUS_SCRIPT_CURRENT_URI | file:/home/ifireball | Cette variable d’environnement contient l'adresse (URI) de l'emplacement actuellement affiché dans la fenêtre de nautilus lorsqu'un script est appelé à l'aide d'un clic droit. |
NAUTILUS_SCRIPT_WINDOW_GEOMETRY | 828x511+251+342 | Cette variable d'environnement contient la position à l'écran de la fenêtre de nautilus lorsqu'un script est appelé à l'aide d'un clic droit. |
La variable d'environnement suivante est incontestablement la plus puissante mais également la plus dangereuse. Elle permet de modifier la manière dont les applications s'exécutent.
Variable | Exemple de valeur | Rôle |
---|---|---|
LD_PRELOAD | /usr/lib/valgrind.so | Cette variable peut être utilisée pour injecter une bibliothèque dynamique personnalisée lors du chargement de l'application en mémoire. Cela peut servir à certaines choses, comme remplacer la bibliothèque d'allocation mémoire intégrée à l'application par une version de débogage, afin de détecter des fuites mémoire. |
Variable | Exemple de valeur | Rôle |
---|---|---|
CC | gcc | Le nom du compilateur C à utiliser |
CFLAGS | -o out.o | Une liste d'arguments de débogage / optimisation à passer au compilateur C |
CXXFLAGS | -Wall | Une liste d'arguments de débogage / optimisation à passer au compilateur C++ |
CPPFLAGS | -DDEBUG | Une liste d'arguments à passer au préprocesseur / compilateur C/C++ |
LIBRARY_PATH | /usr/lib/firefox | Une liste de dossiers (séparés par deux-points) où chercher les fichiers de bibliothèques |
INCLUDE | /opt/app/src/include | Une liste de dossiers (séparés par deux-points) où chercher les fichiers d'en-têtes |
CPATH | ..:$HOME/include:/usr/local/include | Une liste de dossiers (séparés par deux-points) où chercher les fichiers d'en-têtes |
Variable | Exemple de valeur | Rôle |
---|---|---|
USERNAME | nom_utilisateur | Le nom de l'utilisateur actuellement connecté. Cette variable est définie par le système. Vous ne devriez certainement pas changer sa valeur manuellement. |
LOGNAME | nom_utilisateur | Similaire à USER, certains programmes utilisent celle-ci de préférence à USER . |
HOME | /home/utilisateur | Emplacement du répertoire personnel de l'utilisateur actuellement connecté. |
PWD | /home/utilisateur/Desktop | Le répertoire de travail courant de l'interpréteur de commande. |
SHELL | /bin/bash | L'interpréteur de commande préféré de l'utilisateur tel qu'il est défini dans le fichier /etc/passwd . |
POSIXLY_CORRECT | s.o. | L'existence même de cette variable d'environnement, indépendamment de sa valeur, oblige quelques utilitaires à se comporter de manière plus conforme au standard POSIX. Cela peut provoquer le dysfonctionnement de divers outils GNU qui facilitent la vie, mais c'est peut être justement ce qui est recherché pour faire fonctionner correctement de vieux scripts UNIX. |
HOSTALIASES | /etc/host.aliases | Le nom du fichier contenant les alias des noms d'hôtes pour utiliser avec divers logiciels réseau. |
TZDIR | /usr/share/zoneinfo | Le chemin du dossier contenant les fichiers d'informations sur les fuseaux horaires (TimeZoneDIRectory). Il est généralement inutile de la définir manuellement car les systèmes cherchent de tels fichiers dans /usr/share/zoneinfo, par défaut. |
TZ | IST-2 :Japan | Cette variable était utilisée par les anciens systèmes Unix pour spécifier le fuseau horaire du système. Cependant, Ubuntu et la plupart des systèmes récents utilisent pour cela le fichier /etc/localtime. Elle peut néanmoins être utilisée afin qu'une session utilisateur particulière affiche l'heure pour un fuseau horaire différent de celui du système. La valeur de cette variable peut être soit le nom et le décalage d'un fuseau horaire (premier exemple), soit le nom d'un fichier de zone situé dans /usr/share/zoneinfo (second exemple). |
TERM | xterm | Le nom d'un fichier d'informations sur le terminal situé dans /lib/terminfo, ce fichier indique au programme en mode console comment effectuer certaines tâches telles que l'affichage des couleurs. Il peut être utile de jouer avec cette variable si vous essayez d'utiliser un programme d'émulation de terminal inhabituel, ou si vous essayez de connecter un émulateur de terminal matériel par le port série et que vous n'obtenez pas les résultats escomptés. |
TERMCAP | Cette variable peut être utilisée à la place de "TERM" pour spécifier les informations sur le terminal manuellement, plutôt que d'avoir recours à un fichier. | |
COLUMNS | 80 | Le nombre de colonnes sur la fenêtre de console. Essayez d'ajuster cette variable si les lignes semblent ne pas être coupées correctement sur la console. |
LINES | 25 | Le nombre de lignes sur la fenêtre de console. Essayez d'ajuster cette variable si vous obtenez des résultats étranges lorsque vous faites défiler le texte. |
http_proxy | http://user:passwd@proxy:port/ | La variable pour utiliser un proxy, marche aussi avec HTTP_PROXY, ftp_proxy et FTP_proxy . |
Contributeurs : krodelabestiole